Where is Mac ?

Where is Mac ?

With

Dean Anderson and Craig Emerson

Pandora c'est un lieu extraordinaire, enfin surtout pour les scientifiques qui adorent sortir dehors faire mumuse aevec leur gadget pour faire des prélèvements et tout ce qui va avec. Craig pensait vraiment quand quittant la terre il pourrait oublier une partie de son passé, tirer un trait dessus grâce à ce monde nouveau à explorer ou tout un tas de mystère subsiste. Il avait tord, on ne peut pas oublier son passé et encore moins la douleur qui va avec. Être ici c'est comme être sur terre. Son seul moyen d'échapper à ses pensées sont de se tuer à la tache en travaillant d'arrache pied. Heureusement, il y a de quoi faire à la base. Entre le personnel qu'il faut conduire jusqu'à leur lieu de mission perdu quelque part sur la planète, établir les plans de vole, entretenir les hélicos et d'autre petite chose qui vont avec. Pour le moment les sortit sont assez limité, les chefs n'aiment pas avoir trop de monde sur le terrain. Du coup, il faut s'occuper d'une autre manière quand pilotant. C'est une chance que notre militaire soit mécanicien sinon il se tournerait les pouces.

Ce matin, il s'était levé tôt pour aller déjeuner assez rapidement dans le réfectoire. Il n'avait pas envie de croiser d'autre personne et de discuter. Depuis le début de la mission, voir même des deux ans d'entrainement il est toujours resté distant envers les autres. Il évite le plus possible de parler aux femmes c'est comme si elles étaient devenu la peste pour lui. Le jeune homme a juste besoin d'encore un peu de temps pour faire le deuil de sa femme. Ça fait plus de deux ans maintenant, mais avec l'agitation pour postuler à l'expédition sur Pandora plus les deux ans passé en Guyane, il n'a pas pu vraiment y penser. Après avoir déjeuner, il partit rapidement au hangar pour travailler sur un hélico qui à des ratés. Le pilote lui avait rapportait tout les problèmes qu'il avait rencontré sur une feuille pour aider le mécanicien. Craig était vêtu de sa tenu de militaire, l'uniforme normal pour quelqu'un qui exerce ce métier même sur cette planète. Il retira juste sa chemise pour être en T-shirt et bouger plus facilement. La caisse à outil a coté de lui, mais pas n'importe laquelle, je ne vous parle pas d'une vulgaire mini caisse à outil qui se trouve dans le garage de votre papa. Non la c'est une grosse caisse à outil sur roulette comportant plusieurs étages. Pour commencer, il se mit au commande de l'appareil, le meilleur moyen d'avoir soit même une idée de la panne c'est de le mettre en route. Plusieurs boutons abaissaient et d'autre enclenchés il attendit que les élis se mettent à tourner et une fois qu'elles furent en route, il constata d'autre problème que le pilote ne lui avait pas signalé, il n'avait pas du s'en rendre compte. Craig arrêta l'engin et se dirigea vers la caisse à outil ou il sortit un ordinateur spécial qu'il brancha à l'hélicoptère. Cet ordinateur est spécialement conçu pour détecter les problèmes provenant du tableau de bord et quelques autres problèmes techniques qui peuvent survenir. En aucun cas, il ne peut résoudre les problèmes de type mécanique. Le temps que le programme recherche les erreurs, il s'empara d'un tournevis et retourna dans le cockpit ou il dévissa la trappe en dessous des pédales. Il voulait simplement contrôler les fils et justement l'un d'entre eux était dé-soudés. Rebelote, il ressortit de l'hélico et chercha le fer à souder et l'étain pour raccommoder le fil. Une fois qu'il eut trouvé ce dont il avait besoin, il s'occupa du fil. L'ordinateur sonna signalant que l'analyse était terminée. Le mécanicien regarda en détaille, le système à plusieurs défaillance technique mais qui serait réparer automatiquement par le petit ordi, il ne perdit donc pas plus de temps et lança le programme de "réparation". Maintenant, il lui fallait s'occuper de la partie mécanique. Le pilote avait dit que la direction ne marchait pas bien, ça n'avait pas l'air de venir du manche qui sert de volant si on le compare à une voiture. Ça devait provenir du raccordement aux élis ou quelque chose comme ça. S'étant mis en tête de trouver une échelle, il allait partir quand le petit ordinateur fit un bruit étrange suivit d'un "Poc", ce dernier venait de surchauffer. Craig s'approcha et regarda le petit écran d'un air dépité avant de s'exclamer :

-M****, j'ai la guigne ! Comment on veut que je répare un hélico si le matériel pour le faire ce déglingue ? demanda t'il tout eux à lui même ne pensant pas que quelqu'un serait dans le coin.

[Dsl court pour un début, mais j'avais pas beaucoup d'inspi ! Je suis pas sur non plus d'avoir poster au bonne endroit, mais je savais pas trop ou le mettre. Si c'est pas bon un admin pourra toujours le mettre la il faut, je leur fais confiance ^^]

Des boulons, des vis, des plaques d’acier et des circuits imprimés tracés en blanc sur un magnifique fond bleu typique des plans d’architectes, sauf que cette fois ci, cela n’était plat en deux dimensions mais belle et bien une vu trois dimensions. Au centre, Dean dessiné du même stylo blanc que le reste, toutes les pièces tournaient autour de lui se rapprochant, s’emboitant les unes dans les autres, pour finir par former un…

Bitipip Bitipip Bitipip…

D’une main il tâtonna sur sa table de chevet, entrouvrant un œil pour localiser son pad sur lequel clignotait une citation d’Albert Einstein : « Je ne dors pas longtemps, mais je dors vite », lorsque ses doigts effleurèrent l’écran le son s’arrêta. Encore un rêve complexe qui ne l’avait pas reposé, du moins pas mentalement, comme si son cerveau avait continué à travailler. Il s’étira, cela faisait deux heures qu’il s’était couché et ça suffirait amplement pour la journée, dormir était quelque chose de nécessaire certes mais d’assez inutile selon lui, l’humain passe en moyenne un tiers de sa vie à dormir, imaginez tout ce que l’on peut faire en un tiers de vie. D’un geste vif il écarta ses draps et sauta de son lit nu comme un ver, il prit immédiatement la direction de sa salle de bain afin de tenter de gommer la fatigue. Une douche bouillante plus tard il était dans sa tenue de travail, une combinaison dont les bras étaient noués autour de sa taille, au dessus un simple T-shirt complétait sa tenue. En sortant de sa chambre, il récupéra son pad le glissa dans sa sacoche qu’il clippa à sa ceinture, glissa sa pince multifonction dans une poche et pris la direction de l’étape deux du réveil, le café.

Il arriva au réfectoire qui était désert ou presque et dirigea vers la cafetière, enfin diriger impliquerait qu’il est choisi de le faire, hors dans le cas de Dean cela révélait plus de l’instinct. Son cerveau ne serait connecté à son corps et mon monde que lorsque de la caféine coulerait dans ses veines. Il s’en repli une tasse, se brulant la main par la même occasion, un cri de douleur plus tard il huma l’arôme de la boisson et en prit une gorgée, son corps entier frémi de bonheur. Sa tasse avalé, il s’en rempli un thermos et fit une petite pause pour enfiler son collier micro autour de sa gorge, d’une pression il l’alluma avant de glisser une petite oreillette dans son oreille, il se craqua la nuque de chaque coté et il était enfin opérationnel.

« Bonjour Mnémosyne, qu’il y a-t-il de prévu aujourd’hui ? »

La voix de l’AI lui répondis après l’avoir salué, qu’il n’y avait pas beaucoup de maintenance, jusque quelques petits truc à voir dans le quartier défensif, il aurait donc le temps de bosser sur les projets une fois cela terminé. En partant il passa devant des brioches et son ventre manifesta son mécontentement, lui rappelant que cela faisait un moment qu’il n’avait pas mangé. Il fourra donc une brioche dans sa bouche, en prit une autre, et retourna dans les couloirs.
Quelques pas plus loin, il jongla maladroitement avant tout ce qu’il tenait pour pouvoir sortir son écran et consulter un plan de circuit. Absorbé par les schémas il ne faisait pas vraiment attention à ou il se dirigeait. Pourtant quelques choses lui fit sortir de la lune, il y a des mots qui vous attire plus que d’autre, des mots comme « réparer » et « déglingue ». Il passa une tête dans l’encadrement qu’une porte, il était arrivé à l’aérodrome et visiblement un militaire faisait de la maintenance sur un appareil. L’appel du cambouis était bien trop grand.

Il s’approcha et se dépêcha d’avaler la dernière bouchée de brioche pour pouvoir parler, mais elle passa de travers et commença à tousser, il eu un reflexe, certes logique mais tout aussi stupide, de boire une grande gorgée dans son thermos, se brulant la langue et la gorge. Après cinq minutes de toux il retrouva sa respiration normale. En générale les gens toussent poliment pour se faire remarquer, Dean, lui, s’étrangle…

«des soucis informatiques ? »

Sans prendre le temps de demander l’autorisation il monta dans l’appareil et posa les yeux sur l’ordinateur qui venait de lâcher, très certainement une surchauffe, il eu confirmation du diagnostic en touchant le boitier.

« Il faudrait voir à le faire nettoyer, il y a pas mal de poussière dans les entrepôts, en général ils ne sont pas fan… Je peux vous dépanner du mien en attendant…

Il agita le petit écran qu’il tenait en guise d’illustration, puis en posant les yeux sur l’homme agita la tête, comme s’il venait de tomber dans la réalité.

« Pardon, j’ai tendance à être ailleurs… Dean Aderson, ingénieur tout terrain… Un coup de main ? »

Les réparations risquaient de prendre plus de temps que prévu avec ce fichu ordinateur qui venait de rendre l'âme. Du moins, c'était plus facile que le petit ordi répare lui même les petites anomalies du système plutôt que Craig le fasse lui même à la main en trifouillant les fils et en se servant d'un autre ordinateur qui lui ne sait ni analyser les problèmes des hélicos et encore moins les réparer. Ça reviendrait à se retrouver au début des années 1990 avec les ordinateurs qu'ils pouvaient bien avoir à l'époque...donc très rudimentaire. En soit, ce n'était pas un trop gros problème, car le pilote avait apprit à réparer avec ce genre d'engin justement au cas ou le bon matériel soit capricieux comme c'est le cas aujourd'hui. Par contre, il mettrait un temps fou à le faire, au lieu d'une heure comptait en au moins quatre. La mécanique c'était une grande passion chez lui, il en faisait depuis qu'il est gosse, son père lui avait tout apprit du moteur d'une voiture et d'autre engin du style. Avoir les mains dans le cambouis ça ne le dérangeait, il aimait démonter et remonter les appareilles. Ca lui est même arrivé de fabriquer de petits engins comme des répliques de voiture ou d'hélico télécommandé. S'il ne serait pas entré dans l'armée, il aurait certainement finit mécanicien. Pourquoi avoir choisit l'armée ? Pour la paye ? Non vraiment être dans l'armée c'est être payé au lance pierre. Non c'est plutôt, car il a toujours eu le goût de l'aventure et quand plus de ça les femmes aiment les hommes en militaire. Oups, vous n'étiez pas censé lire le dernier argument (xD). Plus sérieusement, c'était une vocation pour lui, de tous les métiers du monde, il ne se voyait par être médecin ou vendeur etc, etc... Défendre son pays, protéger les gens ça lui semblait être très noble et courageux. En plus de ça, il a toujours eu envie de monter dans un hélicoptère. L'aviation était une passion au même titre que la mécanique, mais il n'avait jamais eu l'occasion de monter dans un appareille qui vole. Il devint donc pilote, le meilleur qu'il n'ait jamais eu, l'un des seuls à pouvoir faire des trucs fous, aussi fou que ce que l'on peut voir dans le film Pearl Harbord quand les deux pilotes se foncent dessus et qu'au dernier moment ils virent à gauche. Oui, Craig est capable de faire des manoeuvres encore bien plus dangereuse. Sauf que pour l'heure il n'est pas dans les airs mais sur le plancher des vaches à devoir réparer l'appareil. Quelqu'un était en train de mourir derrière lui, du moins c'est ce qu'il crut en entendant cette personne tousser d'une manière très bruyante presque à se taper la poitrine. Le militaire c'était retourné pour le regarder, il se demandait s'il devait l'attraper dans le dos pour le serrer très fort et lui faire recracher ce qu'il avait dû manger. Par chance il n'eut pas à le faire, car le jeune homme semblait se remettre. Tu parles d'une arrivée discrète... L'homme qui avait faillit s'étouffer lui demanda s'il avait des soucis informatiques. Ce n'était pas compliqué à voir vu l'écran noir de l'ordinateur qu'il tenait dans ses mains.

-L'ordinateur m'a lâché ! Ça va me ralentir confia t'il en allant prendre l'autre ordinateur, celui qui était un véritable ancêtre, Mais voyons le bon côté des choses, j'ai toujours celui-ci en réserve ! ironisa t'il en le montrant.

C'est avec ce genre de vieille ordinateur qu'on passe pour la risée de tout bon informaticien qui ne serait même pas s'en servir tellement il est démodé et obsolète. Sauf que Craig lui sait s'en servir au moins. Comme le disait le jeune homme, le hangar est loin d'être un endroit propice pour les ordinateurs. Souvent déplacé pour les contrôles des appareilles, maltraité par des mécaniciens peut scrupuleux ce qui n'est pas le cas de Craig, plus la poussière, le cambouis et tout le reste, ça n'aide pas ! Par chance et oui s'en est une, le jeune homme lui prêtait le sien. Il le regarda comme si c'était Superman qu'il avait devant lui.

-Alors, là vous me sauvez la vie ! Sans ça je mettrai la journée pour réparer le système !

En plus de ça, l'ordinateur qui lui proposait avait l'air plus performant que celui qui venait de lâcher. Faudrait pas que lui aussi grille, des fois que ça soit dû à de mauvaise onde du militaire (je dis ça car avec moi y a tout qui bug XD). Le jeune homme se présenta rapidement avant que Craig ait pu parler de son appréhension envers son ordinateur. Cet homme s'appelle Dean Anderson, un ingénieur et en plus il proposait de lui prêter main forte. Pourquoi pas, plus on est de fou plus on rit !

-Craig Emerson, pilote et mécanicien de ces grosses bêtes, répondit t'il en tapant sur la carrosserie de l'hélico.

Il s'occupe aussi d'autre chose, par exemple c'est lui qui gère établie les plans de volent et qui assure le bon déroulement des voyages le plus souvent par radio quand ce sont d'autre pilote qui sont chargés de conduire des scientifiques en dehors de la base.

-J'accepte votre aide, ça sera finit plus vite comme ça ! Vous vous y connaissez un peu en matière d'hélico ? Il y a certaine qu'il ne faut pas toucher ni dérégler sinon vous foutez tout en l'air. Il faut toujours savoir que le problème vient rarement de l'endroit qu'on pense. Mais c'est toujours facile à régler quand on connait bien les engins. Votre ordinateur à t'il le programme d'analyse "I.S.R MG80" ? On se sert de ça pour vérifier le système informatique des hélico. Ça concerne juste le tableau de bord.

Les temps ont évolué, mais un hélico ne se pilote pas tout seul. Le système informatique de celui-ci sert juste à afficher les donner sur la vitesse, l'altitude, le GPS...le genre de choses qui sont indispensables ou presque pour voler correctement, il donne aussi quelques informations sur l'état général de l'engin.

Une partie du cerveau de Dean, une grosse partie, était déjà penché sur le problème de l’hélicoptère, alors même qu’il en ignorait le problème sous jacent, au moins il pouvait se pencher sur celui de l’ordinateur, il le voyait pièce par pièce en vu explosé, ses neurones ne savaient pas s’arrêté s’en était presque pathologique. Parfois il devait se faire violence pour les forcer à penser à autre chose et avoir une vie sociale. Machinalement pendant sa réflexion si fit rouler son épaule droite celle-ci émis un petit craquement avant de ré atterrir de suivre du regard l’ « ordinateur » que le pilote pointait.

« Woooa on a laissé ce truc embarqué pour Pandora ? Je suis quasiment qu’il y a les mêmes dans les vielles séries des années 1980… »

Il laissa éclater un léger rire qui fini par faire tousser sa gorge ressèment traumatisé, il porta son thermos à ses lèvres mais se retint de boire, tout de même pas de fois la même erreur en si peu de temps. Il posa le dit thermos a une distance assez respectable de l’hélicoptère, il se connaissait suffisamment pour savoir qu’il ne valait mieux pas avoir un liquide près de lui lorsque sa concentration allait ailleurs. Il se présenta au militaire qui lui s’appelait Craig il était pilote et mécano et acceptait visiblement bien volontiers son aide, ce qui arracha un sourire à l’ingénieur, une bonne séance de mécanique il n’y avait rien de mieux, mis à part peut être la compagnie d’une femme. Le mieux étant une femme pratiquant la mécanique, mais elles étaient si rare… Cela lui rappela d’étonnant bon souvenir…

Craig lui demanda s’il s’y connaissait en hélico, le coin de la bouche de Dean s’éleva dans un sourire naissant. Il le mettait aussi en garde sur la délicatesse de certain système, lui aurait il prêtait une maladresse qu’il n’aurait pas ? Ou était ce là juste une inquiétude sans n’ayant aucun rapport avec les deux étranglements qu’il venait d’avoir… Qui sait… La question d’après élargie son sourire un programme sur son ordinateur ? Quelle idée.

« Je n’irais pas jusqu’à dire sauver la vie… Ne vous en faite pas, j’ai démonté mon premier moteur je n’avais pas dix ans et mon premier diplôme d’ingénieur est en mécanique et j’ai eu l’occasion de travailler sur des projets qui s’approchent plus ou moins d’hélicoptère… Un rotor reste un rotor non ?... »

Tous en continuant de parler, il débrancha l’ordinateur défectueux, enleva l’un des cache de son écran tactile pour pouvoir brancher le câble reliant au tableau de bord, il chercha une surface métallique assez grande et colla l’écran contre la paroi ou des aimants le maintient en place et sans rien de plus il sortit du cockpit avec un grand sourire radieux suivit d’un somptueux.

« Non ! Je n’ai pas le programme sur mon pad, en fait il n’y pas grand-chose directement dessus, mais l’atout se trouve ailleurs… Mnémosyne ma belle… » Le micro collier collé contre sa gorge clignota et il eu droit a un « Oui Dean » dans le creux de son oreillette « Pourrais tu émuler le programme I.S.R MG80 depuis mon écran perso s’il te plait… Merci

Il élargie son sourire en entendant le petit bip venant de l’intérieur de l’appareil confirma que l’AI intervenait sur l’hélico par l’intermédiaire du l’écran.

« Mon ordi peut se connecter en permanence avec mnémy ce qui à un coté très pratique… Bien on se lance ? Quel est le problème ? »

Dean posa ses yeux sur l’appareil. Les hommes sont tous, ou quasiment tous, capable de déshabiller une femme du regard, d’imaginer ses sous-vêtements et ses courbes les plus intimes… Dean lui était en plus capable de le faire pour tous ce qui disposait qu’au moins deux pièces, c’est ce regard transfixiant qu’il avait posé sur l’hélico, comme s’il cherchait à prendre conscience de chaque vis de chaque écrou. C’est là ou résidait son talent, son don tous ses diplômes, son doctorat ne faisait que découler de cette capacité, ses mots de tête également. Il ne lui manquait qu’une vision rayon X pour que tous soit parfait. Il marcha jusqu’à son café et en but prudemment une gorgée avant de le reposer et sol et de passer en revu la caisse à outil, caressant les outils du bout des doigts. Mentalement il tentait de les faires correspondre au différente partie de l’hélico, bien sur tout n’était qu’hypothétique tant qu’il ne l’aurait pas réellement démonté. Il se tourna vers le pilote

« Et bien… » Il chercha son grade, mais sans veste ne le trouva pas « …Craig, allons donc l’intérieurs de cet oiseau. »

Comme Craig l'avait pressentit montrer le vieil ordinateur provoqua l'étonnement de Dean. Oui, il était ancien, peu rapide, sujet à de nombreux bogue mais l'essentiel c'est qu'il soit en état de marche. Par contre, il ne sortait pas des années 1980 comme il le disait. Il était plus récent, mais assez vieux pour que plus personne n'ose l'utiliser à part notre soldat bien sûr. C'est un peu fou de vouloir se servir de cette vieille machine. Il se souvient un jour avoir visité le musée de l'informatique, un musée incroyable regroupant les tout premier modèle d'ordinateur, ceux qui prenaient une pièce entière, puis ceux avec les grosses central, les ordinateurs portables, puis les portable tactiles et encore d'autre modèle. Les accessoires n'étaient pas mal non plus. Il se servait d'une chose qu'il appelait "souris" pour se déplacer sur leur écran. L'époque était vraiment rudimentaire, une chance que la technologie tactile à était inventé. Le jeune reporta son regard sur son vieil ordinateur peut être pas si nul que ça comparé au passé. Il hocha les épaules et répondit :

-L'essentiel c'est qu'il marche non ? C'est l'un des tout premier ordinateur que j'ai utilisé, c'est presque un attachement sentimental, comme avec mon hélico confia t'il en posa la main sur la paroi de l'appareille comme on le ferait en parler de son animal de compagnie.

Laissant de côté son ordinateur, il donna quelques conseilles/consignes/recommandations à Dean histoire de le briefer rapidement sur l'hélico. Il ne le connaissait pas et même s'il est ingénieur ça ne veut pas dire qu'il connait "l'anatomie" d'un engin comme celui-ci et comme il vaut plusieurs milliers de dollar l'abîmer encore plus serait assez mal vu. De plus, être ingénieur ne veut pas dire d'office qu'il s'y connait en matière d'engin volant, le militaire ne connait pas ça spécialité précise dans son domaine. Personne ne pourra en vouloir au mécanicien d'être si prudent, les hélico c'est comme ci c'était ses bébés. Pour réparer le système, il est nécessaire d'utiliser un programme spécifique, quoi qu'il n'est pas obligatoire, mais peu de mécano savent réparer sans celui-ci. S'il voulait se servir de l'ordinateur de sa nouvelle connaissance, il devait lui poser la question afin de savoir s'il possède ce programme. Avant tout, il rassura Emerson au sujet de sa connaissance des hélico.

-Mais un moteur qui n'est pas celui d'un hélico est bien différent ! Je pense que je ne vous apprends rien si vous êtes ingénieur à ce sujet. Vous avez l'air d'un type qui connait son métier, je vous fais confiance. Attention ajouta t'il rapidement, si vous vous trompez, je vous empêcherai d'approcher un bijoux pareille jusqu'à la fin de votre vie plaisanta t'il.

Ensuite, l'ingénieur brancha son ordinateur à l'appareille à la place de celui qui avait lâché. N'ayant pas le programme, il fit appel à l'IA de la base. Craig fut un peu surpris, il en avait entendu parler, mais ne si était jamais vraiment intéressé plus que nécessaire. Il semblerait que le problème du système informatique de l'hélico serait réglé plus vite que prévu grâce à l'IA, ce n'est pas plus mal.

-Je dois avouer que vous m'impressionnez presque !

Le soldat croisa les doigts quand l'ingénieur bu une nouvelle gorgée de café, allait t'il s'étrangler ou pas. En le regardant d'un air aussi suspicieux, il avait dû se rendre compte qu'il se demandait si ça allait se reproduire. Apparemment non, est-ce que c'est pour sauver la face qu'il lui suggéra de retourner dans l'appareil ? Ceci restera un mystère irrésolu du détective Emerson.

-Le problème informatique sera vite réglé avec l'ordinateur. Par contre, pour le côté panne mécanique ça ne servira pas à grand-chose. Il faudrait aussi vérifier tous les câblages. J'en ai déjà réparé un, mais vu ce qu'on m'a expliqué je pense qu'il doit en rester encore un. Je vais devoir vérifier sous chaque panneau si les fils sont correctement soudé, si vous vous sentez capable de pouvoir vérifier d'un côté pendant que je fais l'autre, ça me permettrait d'aller plus vite !

Un ingénieur doit bien savoir à quoi ressemble un film coupé ou dé soudé contrairement à un soldat novice qui ne sait rien faire d'autre que d'être...un soldat ! A peine dit, il dévissa un panneau pour vérifier si tous les fils étaient bien placés ou si un autre mécanicien n'aurait pas inversé ceux-ci par inadvertance.

-Dite moi Dean, pourquoi vous avez postulé pour faire partit de l'expédition ?

Dean se massa machinalement l’épaule droite et en passant son doigt sur le défaut de sa clavicule pria pour qu’elle ne le fasse pas souffrir, ou pire, ne l’empêche de travailler. Les priorités des uns n’étaient pas celles des autres. Plus l’appareil est gros, plus les pièces sont lourdes et plus il faut de force pour desserrer un boulon et moins son épaule apprécie. Craig était en train de lui préciser qu’un moteur d’hélico était bien différent, cela il s’en doutait grandement, mais peut être que le soldat n’avait pas perçu son humour, en tout cas il espérait qu’il n’a pas mal prit le fait qu’il réduise l’hélico à son rotor. L’homme semblait avoir une relation particulière avec la machine, un peut comme un cheval et son cavalier, Dean n’allait bien sur pas porter de jugement la dessus, il était le premier à parler avec les appareils, même si ceux-ci –au contraire de l’IA –ne pouvait lui répondre. Ca première grande conversation eut été avec un grill pain qui lui avait valu un coup de courant… A la plaisanterie il rétorqua par la plaisanterie, prenant toute fois un air sérieux pour semer le doute.

Bien je vous remercie de votre confiance, je connais effectivement très bien mon métier, j’essaierais de ne pas avoir de pièce en plus au remontage cette fois…

Il faut dire que l’inquiétude de Craig était justifié, il n’avait pour le moment eut qu’un aperçu assez catastrophique de l’ingénieur, mais son point de vu changerais sûrement lorsqu’il le verrait en train de travailler. Il était certes effectivement maladroit de ses mains, mais dés que celles-ci tenaient un outil ou se concentraient à une tache elles étaient aussi précises que celle d’un chirurgien. D’ailleurs il croisa le regard de son futur collègue de cambouis alors qu’il buvait, il eu donc la confirmation de ses soupçons, avait il peur qu’il ne s’étrangle de nouveau ? Ca va, il n’y avait rien de bien inquiétant il ne s’était étranglé que deux fois depuis ce matin, il y a eu des journées bien pire ! Mais ne crions pas victoire trop vite celle-ci ne faisait que commencer. Il préféra donc proposer de se mettre au travail, cela réduirait grandement les possibilités de se ridiculiser.

Il ouvrit de nouveau les tiroirs de l’immense boite à outils tout en écoutant le pilote et pris quelques tournevis, délaissant ceux qu’il jugeait inapproprié , les glissa dans sa ceinture ou dans le nœud des bras de la combinaison. Au mot « soudure » il fourra un bout de fil d’étain dans un de ses poches –à coup sur il devra les fouiller toute pour le retrouver –il ne pris par contre pas de pince car il avait sa multifonction sur lui là ou certain préférait un couteau suisse.

Pas de souci on prend chacun coté ça ira beaucoup plus vite. Les panneaux sont ouvrables à la main ? Et détrompé vous, l’ordi peut être utile même au niveau mécanique, il permet d’avoir une vu explosé des pièces, Mnémy à vraiment tous dans sa mémoire ! C’est pratique quand on ne maitrise pas un engin, mais vu que je suis avec quelqu’un qui semble parfaitement connaitre sa monture, on pourra s’en passer.

Il passa de l’autre coté de l’appareil, en prenant grand soin de ne pas se prendre les pieds dans… dans ses pieds… Puis il entreprit d’ouvrir le premier panneau, glissant les vis de fermeture au coin de ses lèvres, de sorte qu’il puisse toujours parler et répondre à la question, bien que cela lui déformait un peu la voix.

C’est l’informaticien qui a crée l’IA qui m’a mis sur le coup, on avait déjà travaillé ensemble, dés qu’il y a un projet un peu complexe je suis toujours partant, j’ai donc postulé. Ils m’ont acceptés pour ma polyvalence, ça fait du bien et bizarre en même temps de voir quelque chose de différent de la Terre, je suis curieux par nature, d’ailleurs avec cet engin vous devez en voir des trucs non ? Et puis ça me donne l’occasion de démonter plein de truc.

Il tapota l’appareil pour illustrer ses deux dernières phrases en ce demandant ce que les yeux du pilote avaient d »jà eu l’occasion de voir. Craig ne pouvait pas le voir mes ses pétillaient entre le sérieux et la plaisanterie lorsqu’il parla de démonter plein de truc. Il se concentra ensuite sur les fils qui passaient, mémorisant le code couleur rapidement, il plongea une main dans l’une de ses poches arrières pour sortir une mini lampe de poche et inspecter une à une les soudures.

Et voubb ?

Une des vis menaçant de tomber il dit fermer précipitamment la bouche en pinçant les lèvres, d’où l’expression d’un son incertain. D’un coup de langue aidé d’une légère aspiration il ramena la vis dans une position plus sur, goutant à un mélange d’huile de rouille et de saveur bien plus incertaine, c’est son système immunitaire qui allait apprécier l’affaire. Il repris donc

Et vous ? Qu’est ce qui vous a motivé ? L’envie de voler dans d’autres cieux ?

Il attaqua ensuite un autre groupe de câblages, glissant son tournevis pour dégager un angle de vus. De ce coté si, tout était parfait, il inspecta donc les endroits ou les câbles pouvaient frotter contre des pièces de métal et ou donc ils auraient pu se dénuder, de vrai exhibitionnistes par moment ceux là… D’un coup, un peu trop tard pour s’en inquiété d’ailleurs, quelque chose le frappa, enfin c’était surtout l’absence d’une décharge qui fit tilt.

dite voir, ils sont sous tensions ses câbles ? Non parce que j’ai un don inné pour attirer les coup de courant !

Le pilote passionnait par l'aviation depuis toujours avait un peu peur de mettre son "bébé" entre les mains d'un inconnu, aussi bon soit t-il en mécanique. Là, il s'agit d'un ingénieur, donc c'est loin d'être un petit rigolo qui travaille chez speedy sur des vieilles 2CV des années 1950. Mais il ne pouvait pas s'empêcher d'avoir une certaine appréhension, la mécanique est également un domaine qu'il apprécie et il excelle aussi bien dans celui-ci quand dans l'art du pilotage. Pour lui ce sont deux "arts" indissociable. Certes les pilotes de voiture de course de type formule 1 ou de simples voitures de rally ne connaissent sûrement pas l'anatomie de leur machine. La seule chose qu'ils doivent retenir c'est la puissance du joujou et le nombre de vitesse, histoire de se la péter devant les autres. Car ce n'est pas eux qui entretiennent leurs machines et c'est vraiment crétin de leur part. C'est tellement mieux de connaitre l'engin par cœur pour déceler plus rapidement une panne. Par exemple, les autres pilotes qu'ils y a sur Pandora, de tous ceux qu'il connait, il n'y a pas un mécanicien, il faut croire que mettre les mains dans le cambouis leur faire peur. Le point positif pour l'ingénieur c'est que lui au moins il n'a pas peur de venir ce salir et pour ça il va monter dans l'estime de Craig, bien que le fait qu'il ait l'air maladroit lui fait un peu peur. Un petit sourire sur les lèvres après la remarque de Dean, ce garçon a l'air d'avoir pas mal d'humour.

Ne perdant pas plus de temps en bavardage inutile, il lui expliqua ce qu'il devait réparer, un fil probablement coupé ou dé soudé. Devoir vérifier tout le réseau de câblage pourrait prendre du temps, un hélico c'est peut être petit, mais il y a une longueur de fil interminable. Hé oui, vous croyez qu'on fait marcher tous les petits boutons électronique comment pour que ça fasse marcher tout le reste de l'appareille ?! S'attaquant à son côté, il dévissa un panneau et vérifia chaque fil, tout avait l'air en ordre, rien d'abîmé ou de défait, ça ne proviendrait donc pas d'ici, il remit la plaque pour s'attaquer à une autre.

-Certain sont ouvrables sans être dévissés, le réseau de branchement général qui se trouve là et l'autre qui se trouve là bas répondit Craig en montrant du doigt des trappes dont il parlait, le reste doit être dévissé. Dean parla que l'ordinateur pouvait trouver les pannes mécaniques. J'ai tendance à ne pas me fié à ce genre de programme, je n'ai confiance qu'en mes mains, déformation professionnelle je suppose !

Malgré le fait que la technologie ait évolué, celle-ci ne pourra jamais réparer certaine chose, un fil dé soudé par exemple ou changer un fusible. L'homme devra toujours intervenir, même des robots et on ne peut pas dire qu'ils soient au point ne peut pas le faire correctement. Craig n'aimerait pas confier ce genre de tâche à une machine et que celle-ci le fasse mal et que ça coûte la vie de plusieurs personnes. A la limite, il préfère que ce soit une faute humaine, mais il est presque sur de ne pas en faire. Depuis le nombre d'années qu'il travaille sur des hélico, il les connait par cœur, c'est presque comme avec ses armes, il serait capable de le réparer les yeux fermés. Reprenant là où il s'était arrêté, il continua la recherche du fil mystère qui cause des soucis au bel engin volant. Par curiosité, il posa une question à Dean qui lui expliqua pourquoi il s'était engagé dans cette mission un peu folle.

-Et ça vous fait quoi d'avoir quitté la terre ? Vous aviez de la famille ?

Et lui ! Oui, c'était tellement naturel de lui retourner la question. C'est tout simplement une longue et triste histoire. Craig ne serait jamais venu sur Pandora si sa femme et ses enfants ne seraient pas morts dans un tragique accident. Est-ce qu'il serait heureux sur terre ?

-Mon père à entendu parlé du projet et il m'en a parlé. J'étais à un stade de ma vie où j'avais besoin de recommencer à zéro. Il a dû penser que de changer de planète c'était le meilleur moyen pour un nouveau départ, une nouvelle vie. Je n'étais pas très emballé au début, mais vous connaissez les parents, ils peuvent se montrer vraiment envahissant par moment, tellement pénible que le seul moyen de s'en débarrasser c'est de faire ce qu'ils veuillent. Pour le moment, je ne regrette pas trop d'être venu. Et comme vous le dites, j'ai l'occasion de voir des choses incroyables. Bien plus magnifique que sur terre, de toute manière vu l'état dans laquelle se trouve la terre, y avait plus rien à voir depuis longtemps.

Alors qu'il avait fini de parler et qu'il continuait d'inspecter les fils, l'ingénieur lui posa une drôle de question. Est-ce que les fils doivent être sous tensions ? Bien que l'hélico ne soit pas en route, un faible courant parcours tout de même les fils un peu comme pour les voitures, sinon comment les voleurs auraient pu les voler à la main. Emerson laissa le panneau pour rejoindre Dean, il sortit d'une de ses poches un tournevis spécial qui contrôle s'il y a du courant ou pas qui circule. C'est un tournevis assez simple, avec une petite LED au bout qui s'allume si le courant circule.

-Le courant devrait passer ! Le mécanicien dévissa le panneau d'à côté ou se trouvait des fiches ou se terminait la course infernal des fils, il testa plusieurs fiches, la petite LED rouge s'allumant jusqu'à ce que l'un d'eux dévoilée son point faible. On te tient !!! J'aurai dû y penser que c'était toi ! s'exclama Craig avec un sourire sadique, bravo Dean, vous avez trouvé ce qu'ont cherchaient ! Visiblement ça vient d'un fusible plus que d'un fil. Il faut vérifier le panneau général et changer celui qui à grillé. Ce n'est pas rare que ça arrive depuis qu'on est sur Pandora, l'atmosphère et la gravité n'est pas la même !

L'une des pannes étant trouvée, il ne reste plus qu’à la réparer. Il alla donc ouvrir le panneau qui comporte plusieurs fusibles, petits boutons et autres.... Une idée lui trotta dans la tête et il se tourna la tête vers Dean tout en retirant le fusible défaillant et en le lui montrant.

-Vous qui êtes ingénieur et vous aurez sûrement plus de temps et de moyen que moi, vous pensez pouvoir bidouiller des fusibles plus solide ? Comme je l'ai dit, je pense que certain de nos appareille ne sont pas totalement adaptés à Pandora. Les conditions de vols ne sont pas non plus les mêmes et ça doit forcer un peu plus. Vous devriez capable de pouvoir les renforcer ?

Le pilote à bien trop de travail pour se pencher sur la question et puis Dean sera sûrement meilleur dans ce domaine. Ca lui donne en plus l'occasion d'expérimenter quelques choses et si ça marche tout le mérite reviendra à l'ingénieur, c'est une aubaine pour lui !

-Si vous avez pas le temps, vous avez peut être un emploie du temps très chargé, c’est pas grave. Je ferai avec le matériel habituel !

La réparation d’un circuit électrique, même sur un appareil dont il n’avait pas l’habitude ne lui poserait pas de problème. Il s’était habitué à trifouiller dans un nombre incalculable de fils, si bien qu’il n’y avait pas assez de couleur pour distinguer tout les différents branchements, mais c’est une chose normal lorsque l’on travail dans la robotique. Aussi la soudure ne lui posait pas problème, il avait pour ainsi dire ça dans la peau et au sens littéral, en témoignait la brulure de son poignet recouvert par un tatouage. Pour de ce qu’il ne savait pas maitriser il laisserait Craig faire, il savait reconnaitre ses limites, tout du moins dans la mécanique aéronautique.

Je vous comprends, je fais même d’avantage confiance à mes mains, tout du moins lorsqu’elles sont concentrés… Mais certain système informatique et robotique son idéale pour compléter le travail humain, vous pouvez avoir une totale confiance en Mnémosyne.

Cela aurait se vanter et surtout sur ajouté de dire qu’il avait construits l’IA de ses mains, en tout cas l’ingénieur était à l’origine d’une partie des plans matériels et s’était occupé lui-même de monter certain système. Fort heureusement il n’était pas personne à trop se vanter, ou du moins il parvenait toujours à rentrer dans ses chaussettes.

Il s’afféra au travail que lui avait confié le pilote, passant les câbles en revu tout en le répondant. Sa question suivante le fit toutefois faire une pause dans son travail, il se surprit à penser à la Terre, sa pollution et ses problèmes mis à part elle restait un endroit particulier. Lui qui se sentait parfois nostalgique une fois sortie de sa petite ville, alors loin de la planète et de l’étoile qui l’avait vu naitre… Il pensa également à ses parents, à son père lui demandant s’il pouvait bricoler un boitier pour pirater les chaines du câble, à sa mère qui savait quel plat préparer pour créer chez lui une sensation de faim suffisante pour le forcer à arrêter de travailler. A chaque fois qu’il rentrait chez lui elle lui criait dessus pour la négligence de sa santé et s’arrangeait, on ne sait comment, pour qu’il reparte avec cinq bon kilos de plus à chaque fois. Il laissa filer un petit rire mêler d’un soupir, peut être ne les reverrait t’il plus jamais. Il recommença à inspecter l’hélico au moment ou il reprit la parole.

J’ai de la famille, ma mère et mon père et aussi tout un lot de petit vieux du quartier qui me manque terriblement. Quitter la Terre a été assez dur… Mais c’est eux qui m’ont encouragé, pour ne pas dire poussé. Je vois très bien mon père à demi soul, prendre la tête à ses amis de poker en disant « Ton fils est médecin ? Et alors ? Le mien est sur Pandora ! Non mais tu joue au lieu de te la jouer ? »

Il se sourit à lui-même devant cette imitation plus que réussi de son père, peut être même était elle en dessous de la réalité. Ses oreilles pouvaient elle siffler à plusieurs années-lumière d’intervalle ? En tous cas il lui adressa une pensée : *Tu me manque vieux fou*. Il écouta la réponse du retour de question, ainsi il était venu recommencer ça vie ici, Dean se demanda brièvement pourquoi. Lorsque quelqu’un utiliser l’expression « recommencer à zéro » cela signifiait généralement que quelque chose de lourd se logeait dans son passée. Aussi il ne préféra pas retourner la question de la famille.

C’est à se moment là qu’il s’inquiéta de travailler sur un système sous tension, la question qu’il posa du faire tilt chez Craig car celui-ci le rejoint avec un tester de courant. Dean lui laissa la place, l’espace était assez juste pour que puisse manœuvrer deux têtes, dont une relativement maladroite. Visiblement l’ingénieur venait de trouver sans le vouloir le problème, un simple fusible !

Ne me remerciez pas Craig, je m’inquiétait juste de prendre un coup de courant, ça m’est arrivé tellement de fois que je suis sur de pouvoir attirer la foudre ! Mais content que le problème soit identifié, je vous laisse vérifier vous-même les fusibles, mes connaissances sont grandes mais j’ignore lesquels servent à quoi sur cet appareil. Par contre je voudrais bien savoir !

Il s’occupa de refixer le panneau –une fois que le mécanicien en eut sorti la tête bien sur –et fut heureux d’être confronté un problème qui nécessité ses connaissances en électronique. Il fit le tour pour retourner à la boite à outil, il avait eu caisse à fusible à l’intérieur, cela permettrait à Craig de gagner du temps et de chercher directement le plomb qui avait sauté. Naturellement vu qu’il était concentré sur le problème qui lui avait été exposé, il trébucha sur… sur rien en fait, mais parvint à se rattraper et fit mine de rien, ne sachant pas s’il avait été observé ou non.

Je comprends, c’est du au minerais de Pandora à mon avis, ça crée des perturbations électromagnétiques et vu que les hélicos se déplace rapidement certainement des petites variations de courant, le fusible lui fait son travail et protège le reste en brulant… Quel beau sacrifice…

Il s’arrêta sur sa plaisanterie pour sortir les fusibles neuves et revenir à l’appareil, ne voulant pas prendre le risque de se déplacer, de réfléchir et de parler en même temps… Un génie vous dite ?

Je suppose qu’ils ‘agit de fusible en plomb ? Il y a bien moyen de trouver un autre matériau ou de mettre un ampérage plus haut, mais si les variations sont forte cela risque d’être délétère pour le circuit… Le mieux serait de changer le boitier et d’installer une sorte d’onduleur en amont des fusibles qui jouerait un rôle de régulateur de courant, ainsi plus de micro courant avant les fusibles, plus un autre gros fusible pour protéger l’onduleur au cas ou, dés fois que la foudre vous tomberez dessus… reste à voir si cela est possible, vous me montrez le boitier à fusible ?

Un coin de son cerveau traçait déjà les premières lignes du circuit et du plan du dit nouveau boitier, il faudrait peut être envisager une miniaturisation si la place manquait. Un nouveau petit défi ? Miam !

Et ne vous en faite pas, ça fait en partie partie de mon travail de m’occuper de se genre de chose, mais voyons d’abord si c’est possible…

Craig se sentait un peu moins parano de savoir qu'il n'est pas le seul à bien aimer faire des réparations de ses propres mains. Quoi que Dean avait l'air assez confiant envers les ordinateurs. C'est vrai que les logiciels sont super évolués, mais le militaire aime faire les choses par lui-même, car c'est pas en ce retrouvant en panne au milieu d'un désert sans matériel informatique ou tout simplement celui-ci en panne qu'on peut se sortir de là. Voilà pourquoi il est important de savoir réparer de manière humaine, surtout pour un pilote, car une panne peut subvenir n'importe quand. Si la panne arrive en plein ciel à une altitude importante le crash risque de tuer sur le coup tout le monde, mais s'il est possible de se poser plus ou moins dans de bonne condition, il suffit de réparer si c'est possible

-A l'école y comprit à l'armée et je dirai que c'est un tort, on nous apprend trop à nous fier à l'informatique. Vous faites comment si vous n'avez pas d'ordinateur sous la main pour réparer ? Vous restez sans rien faire à attendre des secours qui ne viendront probablement pas !

Petite interrogation qui fait réfléchir, le père de Craig aimait bien lui poser ce genre de question. C'est le genre de choses auquel personne ne pense ou presque et quand vous vous retrouvez perdu, car votre moteur à des ratés au beau milieu du grand canyon vous êtes content de connaitre la mécanique auto par vos mains et non par un logiciel ordinateur. Reprenant ses recherche de panne sur l'appareille, il écouta d'une oreille attentive ce que lui répondait Dean au sujet de la terre et de la famille. Même si personne ne le montre vraiment, la terre manque à tout le monde. C'est normal, c'est là où ils ont tous vécu, grandit et fait leur première expérience de la vie. Emerson aussi à du quitter des personnes à qui il tenait, surtout son père dernier membre de sa famille et vous trouverez ça peut être un peu glauque, mais le cimetière aussi manque au jeune homme. Il ne peut plus aller se recueillir sur la tombe de sa défunte femme et de ses enfants, parfois il aimerait y aller pour leur raconter comment c'est Pandora, hélas il ne peut le faire quand rêve, rêve ou il les imagine devant lui. Une ou deux fois, il a même du parler tout seul dans sa chambre comme s'ils étaient là avec lui. Si son psy saurait au courant de ça, il prendrait certainement peur, mieux vaut qu'il lui cache certaine chose, de nombreuses choses comme la tentative de suicide avant qu'il fasse son dossier pour Pandora.

-L'essentiel c'est que votre père soit fière de vous ! Et au moins pour une fois, un ingénieur vaut mieux qu'un médecin, répondit Craig.

Dans la vie, il y a deux types de voie dont les parents rêvent pour leurs enfants, la première est la médecine et la deuxième la justice. Pour la première on ne parle bien entendu pas des petits boulots de style infirmier, ambulancier, non pour les parents c'est le métier du pauvre. Eux ils souhaitent que leurs enfants deviennent un grand chirurgien dont la renommait serait plus importante que celle d'un acteur qui à son étoile sur Hollywood Boulevard ! Quant à la justice nous ne parlons pas de la police, on parle des défendeurs tel que les avocats, les juges et les procureurs pourquoi pas. "Voilà" les deux voies "Royal" que les enfants doivent choisir. Ça signifie de longues années d'études dans une université dont le prix défriserait les cheveux des Jackson Five s'ils étaient encore du monde. Et si jamais l'enfant ne veut pas faire ça, il n'a tout simplement pas le choix et se tape des années d'études qui ne lui plaise pas. Résultat ? Il devient un dealer, un malfrat, un glandeur, un rebut de la société....oups c'est un peu fort ! Non, il devient simplement un "gens" du bas peuple tel que le gentil éboueur à la calvitie précoce qu'il n'a pas pu soigner faute d'argent, le caissier du supermarché au binocle qui lui grossissent les yeux faute d'avoir pu se faire opérer... Oui, c'est comme ça la vie sur terre, super chouette n'est-ce pas ? Mais Pandora, quelle planète magique, elle permet à un pauvre militaire pilote et mécanicien d'avoir son heure de gloire, de même pour un ingénieur en qui personne n'aurait jamais espéré quoi que ce soit sur terre. L'évolution, que c'est beau !

Inspectant les fils dont venait de parler Dean, Craig comprit au premier coup d'oeil que la panne n'était pas loin et que ça devait provenir du panneau un peu plus loin où se trouve tous les fusibles. Ne reste plus qu'à trouver "THE" fusible et ça ne sera pas chose facile. L'ingénieur maladroit, où car il avait l'air d'être une sorte de Gaston mélangé génétiquement à Mister Bean, vous voyez un peu ce que ça peut donner, un truc du genre explosif au niveau catastrophe, avait de la chance d'avoir échappé au coup de jus.

-Une chance que vous ne vous soyez pas prit le courant, vous m'avez l'air vraiment très doué pour faire des gaffes. J'ai connu un mec comme ça quand j'étais au lycée, pas une seule journée sans qu'il ne lui arrive un problème. Je crois que le pire c'est quand il m'a raconté que la lunette des toilettes lui est tombé sur le...enfin vous voyez ce que veux dire expliqua Craig en imaginant la douleur de son ancien camarade de classe. Vous voyez ces fusibles là demanda le pilote en montra la première ligne de fusible, ils correspondent au GPS et autres indicateur électronique qu'il y a sur le "tableau de bord", ceux là continua t'il en montrant les deux lignes du dessous, c'est une autre partie du tableau de bord ainsi que la radio et les casques. Quand aux autres c'est tout le reste de l'appareille. Notre fusible grillé doit se trouver entre la troisième ligne et l'avant dernière. Mais je mettrai ma main à couper que c'est celui-ci qui a lâché ! ajouta t'il en retirant le fusible.

Craig l'inspecta et il avait raison c'était le bon fusible. On peut dire que c'est vraiment un expert dans son domaine. En même temps sur d'autre hélico depuis qu'il est sur Pandora c'est toujours le premier fusible à lâcher. Il venait de confier son idée pour modifier les fusibles et Dean était plutôt d'accord avec lui. Le matériel terrien n'était pas tout à fait adapté à la planète Pandora. Le pilote donna le fusible à l'ingénieur pour qu'il puisse l'inspecter. Un autre matériaux serait une bonne idée, mais encore faut t'il le trouver. Le mécanicien avait sa petite idée pourquoi pas l'Unobtainium, après tout il vient de cette planète et sera totalement adapté.

-Vous avez pensé à l'Unobtainium ? C'est une ressource de la planète, je pense qu'il est possible de trouver quelque chose dedans qui réglerait le problème vous ne croyez pas ? Ou bien de l'étudier afin de trouver une propriété qui serait possible de synthétiser. Enfin bon je suis pas scientifique, mais j'imagine que vous voyez ce que je veux dire ?

Le militaire prit les fusibles que lui donnait le jeune homme pour le remplacer celui qu'il avait du retirer, il en changea deux autres, car il n'avait pas l'air dans un meilleur état bien qu'il ne soit pas encore hors d'usage.

-Voyons voir si ça marche à présent !

Il referma la trappe et testa le courant à une soudure sous une autre trappe, ça avait l'air bon. Ne reste plus qu’à nettoyer les pales ainsi que de voir ce qui fait du bruit au niveau du rotor.

-Suivez moi, maintenant ça se passe en haut !

Le pilote avait amplement raison, son père était fier de lui et lui fier de cette fierté! Il eut un sourire sur sa réflexion sur les médecins. Il s'était intéressé très rapidement à la médecine et à l'anatomie –hors son intégrés bien sur pour l'anatomie féminine –notamment aux articulations et au système nerveux pour pouvoir le mimétisme en robotique, mais ses connaissances restait dérisoire. Et puis les médecins étaient souvent prétentieux de part leur statuts car ils sauvaient des vies.

La médecine est vite lassent je trouve, tout les corps humains sont identique au presque, alors que les moteurs ou les robots… Ils ont juste plus de méritent car réparent pendant que la machine tourne!

Bien sur cela était vraiment réducteur c'était là le point de vu d'un ingénieur, mais pouvait lui en vouloir? Les medecins faisaient de même non? L'inspection suivait son court et avait porté ses fruits, pour une fois grâce à la chance de Dean, chose assez rare il faut dire. Craig ne tarda pas à le souligner d'ailleurs, avait il percer sa maladresse légendaire? Remarque il l'avait grandement aidé en lui démontrant par A plus B qu'il était maladroit, enfin personnellement il préférait le terme "d'agilité restreinte" qui était bien plus flatteur, mais aussi plus proche de la réalité. Sur tous les projets sur lesquels il avait travaillé aucun n'était –pour le moment –partie en fumé, ses robots fonctionnaient tous très bien et tout le monde en était content, lui le premier. Il poussa toute fois un soupir en hochant la tête.

Vous n'avez pas idée à quel point! J'ai fait toute la fin de mes études à la fac avec le doux surnom de "paf l'ingé", suite à une chute assez spectaculaire. J'ai toute fois réussi à échapper au coup de la lunette des toilettes, enfin pour le moment!

Il se rappela aussitôt de que son paternel avait l'habitude de dire en grand adepte de citation: "malheureux aux jeux, heureux en amour" ou encore "au moins tu fait rire les filles et femme qui rit…" Il avait une demi heure pour qu'il explique à son père que cette devise marchait quand les femmes riaient AVEC vous et non pas DE vous… Mais étant en avance scolairement parlant, il avait pris l'habitude que l'on se moque de sa maladresse et il l'avait même tourné à son avantage, une sorte de tête à claque adorés de ses ainés. Qui plus est il était capable de trouver toute sorte de stratagèmes pour les exams ou toute autre situation, forcement cela attire la sympathie. Il se rappela avoir bricolé un système son et lumière du tonnerre pour la plus grosse fête du lycée.

Ses souvenirs mit de coté il suivit le cour du pilote sur les fusibles d'un hélico, mémorisant rapidement les différentes indictions. A l'aide du compas intégrés à ses yeux il estima les mensurations du boitier un fusible, regarda la façon don les fils partaient et revenaient, en bref il dressait une carte mentale du système. Lorsque Craig prononça "tout le reste de l'appareil" il du lutter contre la compulsion de démonter entièrement l'hélico, il avait une folle envie de connaitre la machine dans le plus petit de ses détails et dans le moindre de ses boulons et de ses câbles. Ca en était presque maladif, fort heureusement cela ne lui arrivait plus depuis l'enfance de se lever dans la nuit pour démonter des trucs en cachette. Cela lui avait valu quelque tape sur les doigts, mais en générale l'innocence de l'enfance et son génie naissant lui éviter les problèmes, parfois il regrettait cette époque.

Il l'aida en lui passant un nouveau fusible lorsqu'il lui donna celui qui avait brulé après avoir vérifié que l'ampérage était le même. Et écouta les propositions de Craig, celui-ci avait en partie raison, le minerais de Pandora avait d'innombrables qualités dont la plupart était encore inconnu d'ailleurs. Mais il était peu probable qu'on puisse en tirer des avancés électroniques avant un moment, la raison première étant son cout.

Je me suis vaguement intéressé à l'Unobtainium pour mon doctorat, c'est vrai qu'il a des propriétés intéressante, mais cela reviendrait vraiment trop cher je pense, les fusibles couteraient autant que l'appareil. Je pense même qu'il serait trop résistant pour cette fonction… Mais faite remonter la récurrence du problème à vos supérieurs, moi je leur proposerais quelques solutions. Si jamais vous pouvez me fournir un boitier un fusible avec un plan du circuit je pourrais assez rapidement bosser sur un prototype si vous le souhaitez.

Le problème numéros un étant réglé, ils allaient passer à la suite et le regard de Dean se remit à pétiller de plus belle lorsqu'il comprit qu'ils travailleraient sur le rotor. Un sourire enfantin fendit son visage! Il ne savait encore se qu'il y avait exactement à faire, mais il avait hate!

Je vous suis! Mais dites-moi quel est le problème?... Et pour en revenir à ces histoires d'ordinateur, ce n'est parce qu'on leur fait confiance pour réparer un problème que l'on doit se dispenser de savoir le faire sans eux! Une grande règle!

La panne détectée elle ne résisterait pas longtemps au mécanicien. D'un côté il faut dire que changer des fusibles ça n'a rien de bien compliqué, il ne faut pas avoir fait des années d'études pour ça, une vieille grand-mère serait capable de le faire les yeux fermés. Le plus long c'est juste de trouver l'origine du problème quand on ne sait pas d'où ça peut provenir. Et sur un hélico, qui aurait cru qu'une panne pourrait venir de là ? A oui, il ne faut pas oublier non plus qu'il faut trouver le fusible en question car sur le panneau il n'y en pas deux mais beaucoup plus. Mais bon c'est le boulot d'un mécanicien de trouver ce qu'il va pas non ? Pour en revenir à Dean, l'ingénieur qui avait l'air maladroit celui-ci le confirma. C'est étrange, mais il y a des gens à qui il arrive toujours des trucs bête. Par exemple, ils y en a qui marchent dans la rue, sur le trottoir bien en évidence se trouve une déjection, il va y avoir une centaine de personnes qui vont passer en l'esquivant et notre malchanceux qui passe et qui met le pied en plein de dedans ! Si ça ne s'appelle pas avoir la guigne ! L'aventure de la fac qui lui raconta et son surnom ça n'avait pas du être marrant pour lui tous les jours. Les jeunes sont souvent moqueur et prennent un malin plaisir à ridiculiser les autres. Mais Dean n'avait pas l'air d'un souffre douleur du genre à se laisser faire.

-Ha, ça a du être dur à porter, non ? Quand on est jeune on hérite toujours de surnom idiot à cause de truc idiot qu'on a pu faire. A l'armée, à mes débuts j'avais aussi le droit à un sobriquet du même genre : "Crash-car", tout ça car j'ai bidouillé la jeep de notre Colonel et qu'il en a perdu le contrôle car elle allait trop vite.

Ha l'armée, c'était la belle époque quand il y repense. L'histoire de la jeep lui avait collé à la peau un bon moment, mais c'était bien mérité. Et plutôt que d'en avoir honte il en était fière. Pendant une mission, le colonel avait reproché que le véhicule n'allait pas assez vite et Craig avait bien sur entendu ce qu'il avait dit. Ce genre de chose ne peut pas tomber dans l'oreille d'un sourd, et un jour il avait trafiqué la machine en lui ajoutant caché sous un siège une bombonne de "NOS" qui se déclenchait des que la troisième vitesse était dépassé. Bon c'est vrai qu’à la base c'était aussi une petite plaisanterie pour faire tourner en chèvre le Colonel, il l'avait bien cherché. Dommage qu'il n'avait pas les réflexes d'un pilote, sinon il ne se serait jamais prit le mur du bâtiment du réfectoire ! Ce souvenir fit sourire le jeune homme, qu'est-ce qu'il avait pu en baver après ça.

Reprenant plus sérieusement, il changea les fusibles, il vérifia rapidement si c'était okay ou pas. L'ingénieur lui expliqua que l'usage du minerai serait coûteux. Oui peut être, mais qui sait peut être qu'il pourrait trouver une propriété particulière à cette pierre qui pourrait leur permettre de faire une grosse avancée technologique bien que ça doit déjà le cas. Même sans ça, il aiderait Emerson, a qui il demanda s'il avait la possibilité de lui fournir les plans de l'engin ainsi qu'un boîtier... Ce ne devrait pas poser de problème, il lui donnera ça la prochaine fois qu'il le verra.

-Bien sur, tout ce que vous voulez ! Je pense qu'il y a des plans dans l'appareille, mais je préfère les laisser au cas ou il y a une panne sur le terrain et que le pilote en ait besoin. Je ferai mon possible pour voir si j'en ai pas un qui traîne dans mes affaires. Pour le boîtier, ça risque d'être plus dur, je crois qu'on en a en réserve, je le sortirai en douce !

Pourquoi le sortir en douce ? Tout simplement car le responsable du matériel dit de secours n'aime pas que l'on sorte quoi que se soit qui n'a pas besoin d'être utilisé. Et vu qu'aucun boité d'hélico n'est HS, il ne sera jamais d'accord pour le prêter docilement à l'ingénieur afin qu'il fasse ces expériences. Mais Craig arrive facilement à subtiliser des choses dans la réserve sans qu'il ne le voie.

Le problème étant réglé rien de mieux pour satisfaire notre pilote qui s'étira un peu et fit basculer sa tête à gauche et à droite pour se détendre un peu avant d'attaquer le vrai travail manuel. Oui c'est maintenant que les choses sérieuses commencent. La partie entretien des rotors et du reste. Dean avait l'air d'être heureux comme un petit fou de savoir ça, ce qui amusa beaucoup le militaire qui descendit de l'hélico et alla chercher une échelle. Dans une ceinture autour de sa taille, ceinture similaire à celle que porte les hommes qui travaillent dans le bâtiment, il disposa plusieurs outils ainsi qu'une burette d'huile et gravis l'échelle suivit de l'ingénieur. Il s'agenouilla prêt d'un rotor et dévissa une plaque qui cache le cœur du fonctionnement de celui ci.

-Je dois fait l'entretien des rotors, mais l'un des pilotes m'a indiqué qu'il y a des vibrations dans les pédales ce qui n'est pas normal ! Et qui dit vibration dans les pédales, dit rotor qui se fait la malle !

Ce n'était pas exactement ça, le rotor n'allait pas se décrocher et partir vers d'autre cieux en laissant le cockpit se crasher sur le sol. C'est juste un dicton entre pilote pour plaisanter mais qui dit quand même d'ou vient le problème. A première vu, c'était très encrassé et en touchant l'axe verticale il remarqua qu'il y avait un peu de jeu. L'un des engrenages ce situant plus bas avait l'air décalé.

-Quelque chose à percuter cette partie la en plein vol. L'engrenage est décalé de quelque millimètres voila pourquoi l'axe tourne moins bien et que le tout répond moins bien à la pédale, expliqua Craig à Dean, puis il lui vint une idée. Comment vous y prendriez vous pour réparer ça ?

En faite, il veut juste tester les connaissances de l'ingénieur, il ne cherche pas à le coincer, mais juste à voir son raisonnement. En plus, il est sur que ça lui ferait plaisir d'émettre ça théorie, et s'il est dans le vrai, il lui demanderait de mettre la main à la pâte et de réparer ça tout seul sous l'oeil attentif du mécanicien quand même.

Tout en rigolant lui-même sur sa propre histoire de surnom notre ingénieur posa les yeux sur son thermos de café. C'était une très bonne idée qu'il soit si loin de lui, s'il s'étranglait à l'état normal, lorsqu'il rigolait il ne passait vraiment pas loin de la mort. A chaque fois que cela arrivait il se demandait comment il pouvait être à la fois aussi agile et aussi gauche? Encore que dans son cas l'on dire aussi droit vu qu'il était gaucher. De toute manière il ne valait surement pas essayer de comprendre, Dean lui m'aime avait cessé d'essayer de le faire depuis des années maintenant, il était un paradoxe, agile et gaffeur à la fois et s'en était accommodé. Comme s'il avait eu le choix de toute manière…

Ho ça n'a pas était trop dur à porter, moins que la chute en elle-même en tout cas , Evoquant le souvenir de celle-ci il rouler une nième fois son épaule Et puis si je peux faire rire ou détendre l'atmosphère autant le faire non? Par contre je terrais le nombre de "truc idiot" que j'ai pus faire, simplement parce qu'il serait trop laborieux d'essayer de les compter… crash-car je trouve ça plutôt pas mal personnellement, par contre cela doit faire bizarre de monter dans hélico dont le pilote porte se surnom…

Il imaginait très bien les petits bleus de l'armées flipper en apprenant que le type qui était au manche depuis qu'ils avaient décollés s'appelait "crash-car". Enfin cela devait être mon inquiétant qu'un surnom comme "paf le pilote" ou encore "mayde"… Son sourire s'élargit à cette pensée d'être un jour confronté à une telle situation, cela devait être plutôt cocasse, mais il savait qu'il ne fallait pas s'arrêter aux idées reçues. De toute façon il adorait se genre de situation et de voir la tête des gens dans se cas, ceux qui apprendrait par exemple que le rotor de cet hélico avait été réparé par quelqu'un s'étranglant avec son café, allaient faire de drôle de tête sur le coup et à bien y réfléchir pendant une bonne partie du vol.

Craig lui promis d'essayer de lui fournir ce qu'il faut pour qu'il puisse bricoler une boite à fusible capable d'être à la hauteur des caprices électromagnétiques de Pandora. La lune de Polyphème offrait d'ailleurs des défis dans tout les domaines qui puisse exister, même parvenir à respirer son air, pourtant pourvu d'oxygène était un casse tête en soi. Les pilotes eux devait réussir à certain endroit à voler sans le moindre système de localisation, les radars et radios étant totalement hors usage notamment près des fameuses montagnes. Bien qu'il n'est jamais conduit d'appareil volant, autre que des appareilles radio commandés qui avait pour certain fini par passer par la fenêtre du doyen du MIT, il imaginait comment cela devait être pointu à manœuvrer sans assistance.

Ils s'intéressèrent tout deux par la suite au rotor de l'appareil, ce qui le maintenait dans les airs, l'expression que le militaire venait d'utiliser n'était pas bien rassurante, Dean leva d'ailleurs un sourcil tout en fronçant l'autre. Bien que la boutade ne devait être qu'un trait d'humour spéciale pilote il s'imagina très bien le communiqué radio "Mesdames et messieurs ici crash-car votre pilote, pas d'affolement je voulais juste vous informer que l'on venait de perdre le rotor, veillait redresser votre…"

Il laissa filer un petit rire avant de se concentrer sur son futur travail, il écouta d'ailleurs de tout son sérieux alors que son regard était en train de déshabiller le moteur de l'appareil. Quand Craig eu terminé l'ingénieur posa une main sur une des pales, il fut d'abord impressionné par la force qu'il fallait mettre pour pouvoir la mobiliser, il préféra d'ailleurs changer de bras et le faire avec le gauche. Imprimant plusieurs mouvement d'aller retour il parvint à sentir le fameux jeu qu'il y avait, son autre main alla se poser sur l'axe alors qu'il fermait les yeux pour visualiser sur l'intérieur de ses paupières une vue éclaté de ce qu'il y avait en dessous. Ce n'était vraiment pas énorme et cela l'étonnait d'ailleurs qu'il si petit jeux sur un si gros appareil puisse facilement se sentir dans les pédales, mais cela devait surement être du à l'expérience des pilotes, un newbie ne l'aurais certainement pas senti. Une fois le petit choc râpeux analysé par son touché il rouvrit les yeux.

Mmm Je dirais que la couille est directement sur l'axe principale, on l'a sent directement. Je n'aurais jamais imaginé que cela suffise à se sentir, c'est plus fin que je croyais… Si c'est un décalage on pourrait essayer de le recaler mais il vaudrait mieux ouvrir pour voir si la pièce n'est pas abimée non?

Il considéra rapidement les différents boulons et redescendit du dessus de l'appareil, ratant bien évidement une marche en chemin et manquant de planter ses dents dans la carrosserie. Il restât appuyer contre le métal froid un moment et poussa un soupir avant de se diriger vers l'immense caisse à outil pour la pousser plus près de l'appareil, sortant un deviseur électrique, quelque chose lui disait que les boulons d'un rotor étaient vissés avec beaucoup de force. Il remonta lentement prenant garde de ne pas faire tomber son outil ou son propre corps. Ses yeux pétillèrent d'une lueur gamine, et ça vois était chargé de l'espoir d'un môme de 6 ans.

On démonte tout?? Non… Bon…

Il avait bien sur dit cela avec humour, mais il aurait vraiment aimé démonter entièrement le moteur, mais bien entendu il leur aurait fallu plus d'équipement et de quoi soutenir les lourdes pièces. Il étira sa nuque.

Allons prendre un bain d'huile!

C'était assez cool de faire connaissance avec quelqu'un tout en travaillant. Les vrais rencontres où on est autour d'une bière a discuté de son style de fille, de son enfance et tout le reste sont tellement moins authentique. Au moins là, c'est plus original de parler de vieux surnom tout en découvrant la panne qui fait tout "merder" dans un hélicoptère, on peut dire que ça restera mémorable surtout avec Dean qui avait failli s'étouffer avec son café, si c'est pas cocasse ça ! Dans dix ans, ils en riront encore. La séance souvenir ne durant qu'un temps car il ne faut pas oublier qu'ils sont la pour travailler du moins c'est le boulot de Craig, ils reprirent tournevis et boulot pour prendre le chemin du dessus de l'hélico. La suite c'est sur le toit que ça se passait car la plus grosse panne mécanique se trouvait ici. Un simple coup d'œil et il savait ce qui n'allait pas la dedans. Le pilote expliqua à l'ingénieur le problème sur l'axe du rotor et lui demanda se qu'il ferait pour réparer. Faire bosser les autres c'est une bonne idée non ? Quoi, Emerson paresseux ? Non pas du tout ce n’est pas son style. C'est juste que Anderson à tellement envie de pouvoir bidouiller l'engin qu'il ne peut pas lui gâcher le plaisir de pouvoir mettre ces mains dans le cambouis.

Le jeune homme regardait la bête, et bougeait les pales, c'était un bon début pour arriver à comprendre ce qui ne va pas. C'était tout de même étrange de voir qu'il gardait les yeux fermés un moment, serait t'il du genre à s'endormir sur place sans prévenir, ne me dite pas qu'en plus d'être maladroit il est narcoleptique ! Il ouvre les yeux...ha ben non c'est bon il ne souffre pas de narcolepsie ! Il annonça son diagnostique, un problème directement sur l'axe, ce n'est pas exactement ça, c'est juste que le décalement des engrenages se répercute directement sur l'axe se qui peut induire en erreur mais ça un débutant ferait le même erreur.

-L'axe est bien en place, regardé bien les engrenage, au lieu de bien être placé au centre, il se sont reculé, tellement que ça comprime l'axe vers l'arrière qui tourne moins bien et moins rapidement. Ce qui provoque aussi l'éloignement de cet engrenage là qui atteint plus difficilement les dents de celui ci et qui force plus et qui avec la pression, la vitesse et tout le reste nous donne du "jeu".

Qui a dit que la mécanique c'est facile surtout sur un engin de cette taille ? Mieux vaut ne pas imaginer se que ça peut donner sur une navette spatiale, la simple fait dans l'imaginer donne un frison dans le dos de Craig bien que ça l'exciterai plus qu'autre chose de travailler sur une chose pareille. Dean très enthousiaste à l'idée de commencer voulait tout démonter ce qui fit sourire le pilote. Ça risque de prendre du temps de faire ça et surtout il faudrait désosser l'hélicoptère et ça il en est hors de question, il n'est pas la pour jouer au lego. L'ingénieur descendit par l'échelle pour aller chercher des outils, mais un "BADABOOM" vint perturber le silence. Intrigué, le mécanicien s'approcha du bord du toit de l'hélico pour voir et observer ce cher ingénieur étant du de tout son long sur le sol. Et bien pour avoir la poisse on peut dire qu'il l'a. Pour faire un peu d'humour il lui cria :

-Dean, vous êtes sur que vous ne vous appelez pas "Gaston Lagaffe" ?

En référence au personnage de BD à qui il arrive toujours des bêtises stupide, un peu dans le même genre que notre ami étalé sur le sol comme une vulgaire crêpe. Enfin quand il remonta avec les outils, il pouvait oublier ce léger incident et passer aux réparations, les choses sérieuses commence.

-Comme on ne peut pas démonter l'hélico pour le remonter, pour réparer il faut desserrer tous les boulons et tout recaler comme il faut. Je vous laisse commencer, vous en mourrez d'envie !

Le soldat restait à coté de lui et observait ce qu'il faisait, il l'aiguillait si jamais il se trompait, enfin bref il était là en cas de besoin.

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