Take me and let me in [PV Ellaé]

Take me and let me in

I lit my pain on fire
And I watched it all burn down
And now I'm dancing in the ashes
And there's no one else around
Because I wanna be a part of something
This is just a story of a broken soul

With

Take me and let me in [PV Ellaé] Olivia13

Take me and let me in [PV Ellaé] Banksy10

Take me and let me in [PV Ellaé] Josh2510

Take me and let me in [PV Ellaé] 18214011

Ellaé and Craig

Une nouvelle journée s'achève sur Pandora, une de plus parmi tant d'autre. Craig n'a pas à se plaindre, elle a été plutôt chargée et intense. Ce matin, il a déposé un groupe d'Avatar sur le terrain, il devra retourner les chercher dans quelques jours. En gros l'après-midi, il n'avait pas eu grand-chose à faire hormis l'entretien de son appareille et l'élaboration de deux plans de vols pour un pilote qui doit partir en mission avec un groupe de militaire. Tout ça était vraiment tranquille comme journée. Du coup, il eut même le temps de passer voir Max et de siroter une bière avec lui avant d'aller voir le psy. Le psy, c'est toute une histoire à rendre dingue, parfois il a l'impression d'être un mec sortit de taule, ayant un droit de sortie conditionnel et obligé de rendre visite au flic chaque semaine. Pour lui c'est le psy, il ne peut pas y échapper c'est ainsi. En venant ici, le pilote le savait il s'était lui-même engagé à continuer sa thérapie, la seule condition pour qu'on ne le rejette pas de l'expédition.

17h45, il frappe à la porte de son psychologue qui lui répond d'entrer et de s'installer dans le canapé. Le regard de Craig se fronce un peu devant le sofa, pourquoi tous les psy veulent croire que le fait d'avoir un canapé de cuir qui vaut la peau des fesses va vous faire sentir plus à l'aise pour déballer ce qu'il ne va pas chez vous ? Bien qu'il n'en avait pas envie, il finit par s'asseoir, mais il ne resta pas au fond du canapé, ce n'est pas son genre de montrer à ce genre de professionnel de la santé qu'il a le dessus sur lui. Le militaire aime bien contrôler ce qu'il fait, devoir raconter sa vie c'est assez lourd comme ça. Le docteur lui demanda s'il voulait boire un verre et voilà que ça continue, ce doc n'a vraiment rien compris à la vie, le genre de patient qu'il peut recevoir n'en on rien à faire de sa pitié. Le jeune homme hocha la tête de manière négative.

-Pourrait t'on commencer docteur ? Je n'ai pas que ça à faire que de rester dans votre bureau à discuter avec vous avec un verre à la main !

Un peu outré le docteur regarda le militaire puis le verre qu'il tenait dans sa main et décida de le poser sur la table et de se concentrer sur son patient avant qu'il ne pète un plomb et ne s'en aille ce qui ne serait pas la première fois. Comme d'habitude et pour pas changer, il lui demanda comment ça allait en ce moment, s'il faisait toujours des cauchemars à propos de l'accident. Craig soupira et pencha la tête en arrière, toujours le même refrain, nan mais franchement un psy ça sert vraiment à rien !

-Docteur, vous allez me poser les mêmes questions à chaque fois qu'on se voit ? Car la ça devient vraiment lassent ! Vous savez très bien qu'il n'y a pas d'amélioration du coté des cauchemars, vous avez dit vous même que c'est normal que je revive l’accident de la même manière et de manière différente, c’est mon subconscient qui veut ça ? Ai-je bien suivit la leçon ?

Le docteur le regarda d'un air sévère, l'attitude de Craig n'était pas toujours cool avec lui. En faite, il était plutôt agressif dans ces propos à chaque fois. Il faut dire que pour un Marines, il n'aime pas qu'on le prenne pour un idiot. Comme n'importe quel militaire il a l'habitude de recevoir des ordres clairs et précis et le docteur fait tout sauf être clair et précis, revoir ça méthode de travail serait purement la meilleure des choses à faire avec Emerson. Du coup, il posa une question qu'il n'avait jamais posée avant « Comment ça va avec les femmes ? ». Craig le regarda avec des yeux ronds, il s'attendait à tous sauf à ça. Pourquoi lui poser cette question alors qu'il savait qu'il ne voulait pas en parler et qu'il avait souffert de la perte de celle qu'il aimait. Un long soupire et il détourna la tête et finit par s'asseoir au fond du siège. Ho n'allait pas croire qu'il devient plus docile et que le docteur a gagné, ho non jamais !

-J’ai rien à dire, on pourrait pas parler d’autre chose ? Vous savez quoi, je préfériez vos foutu question énervante que vous me posez à chaque fois, alors on va revenir à l’ancienne méthode Ok ? Ordonna t’il sur un ton assez dur.

Les lèvres du docteur s'étirèrent ce qui ne rassura pas Craig, qu'est-ce que ça voulait dire ce délire ? Au lieu de poser une nouvelle question, il reposa la même en ajoutant que si le militaire évitait le sujet c'était justement, car c'est un point sensible et qu'il faut l'aborder pour que ça aille mieux par la suite. Les psychologues...vraiment ils se croivent tout permis.

-Je n’ai rien à vous dire. J’ai trop de boulot pour me préoccuper de ce genre de chose contrairement à vous.

Le docteur répliqua encore un nouveau du truc du style « Ho, mais je suis sûr que vous avez le temps. On a tous rencontré les femmes qui travaillent ici et il me semble que certaine son militaire et plutôt mignonne en plus de ça ». Il ne faut rien de plus pour énerver Craig qui se leva d'un coup, ho s'il pouvait mettre son poing sur le net de cet imbécile il le ferait, ça en serait presque jouissif.

-Ecoutez, si vous avez le temps de jouer les chauds lapins, très bien, tant mieux pour vous ! Mais moi j’en ai rien à faire des femmes, je ne les regarde même et je ne leur adresse pas la parole. Vous savez quoi, allez vous faire fou***.

Fin de la conversation, il se dirigea vers la porte, l'ouvrit à la voler et la claqua avec violence pour montrer son mécontentement. C'est peut-être un peu extrême comme réaction, mais il ne faut pas oublier le passé qu'il a. Voir sa femme et ses enfants mourir presque sous ses yeux dans un accident de voiture ça n'a rien de drôle et ça laisse une cicatrice à vie. Se dirigeant vers sa chambre, il arriva dans un nouveau couloir et qui arrivait droit devant lui : Ellaé, en la voyant il s'arrêta et fit deux pas en arrière. Non, c'est pas possible la malchance le poursuit, si elle le voit elle va venir lui parler de ce qu'il c'est passé l'autre jour, ce baiser qui n'aurait jamais dù avoir lieu. Pourtant...ça ne lui avait pas déplu, c'est justement ça qui le dérange. Cherchant vite à droite et à gauche une issue, il remarqua que les toilettes pour homme étaient à deux pas. Hé hé hé, voici un endroit ou elle ne viendrait jamais le suivre, il se précipita dans les toilettes et se posta prêt des lavabos ou il fit couler de l'eau pour s'en passer sur le visage. Il attendrait cinq ou dix minutes pour être sûr qu'elle soit partie, espérant qu'elle ne l'ait pas vu et qu'elle n'entrera pas dans cet espace réserve aux hommes !