Aussi rusée que discrète, Sorya'ii fait un excellent bras droit. Son intelligence et son sens de l'observation aiguisé lui permettent de conseiller son époux aussi bien que son peuple. La plupart de ses membres viennent la voir lorsque quelque chose les tracasse ; elle est certes la mère biologique de Nouïra, mais beaucoup des Omaticayas la considèrent comme un substitut de mère, car elle trouve toujours les mots qu'il faut et veille à les protéger autant qu'elle le peut. Sa disponibilité et son dévouement en font une excellente interprète d'Eywa ; la Tsahik se rend d'ailleurs tous les jours auprès d'un utral aymokriyä - arbre des voix - et le plus souvent possible au vitraya ramunong - arbre des âmes. Elle peut passer des heures à écouter les voix des disparus et à prier Eywa. Elle a d'ailleurs la plus haute certitude que ces dernières permettront de guérir la maladie qui touche sa fille. Prudente, Sorya'ii est encore jeune mais n'a jamais passé l'épreuve de l'Ikran. Elle ne chasse aucunement, laissant cette tâche à son époux, à son frère et aux autres chasseurs Omaticayas. La Tsahik préfère - et de loin - monter son Pa'li après l'avoir sellé d'un panier, pour partir à la cueillette de fruits ou au ramassage de larves comestibles. Son caractère posé fait également d'elle quelqu'un de calme, même si elle participe activement aux fêtes organisées par son peuple pour diverses célébrations. Ainsi, Sorya'ii apprécie tout particulièrement la préparation de nourriture au mreki u'lito - foyer - du Kelutral en compagnie de ses amies les plus proches ; elles peuvent ainsi discuter et chanter tout en travaillant. Sorya'ii n'est certes pas une meneuse en premier lieu - bien que son avis compte, elle reste dans l'ombre de son compagnon - mais elle sait toutefois se montrer aussi exigeante et fière. Etant une experte en matière de tissage depuis son enfance, c'est elle qui enseigne cet art aux jeunes Omaticayas pour passer le temps. Ils l'aiment et la respectent, mais il ne fait aucun doute que parfois, la Tsahik les pousse à bout. Elle n'élève pas la voix et ne dispute pas quand il n'y a pas lieu, en revanche elle demande un tissage frôlant la perfection. Il se peut donc que ses petits apprentis doivent recommencer alors qu'aux yeux de tous, leur travail était très bon. Qui a dit que la Tsahik était une perfectionniste ? Sorya'ii aime son peuple autant que son époux, son frère ou encore sa fille. Ils sont sa famille, et elle serait prête à donner sa vie pour chacun d'entre eux. Elle est fière que les Omaticayas aient réussi à se reconstruire après la venue des uniltìranyu - marcheurs de rêves - et ne les laissera pas à nouveau les détruire. Toutefois, son compagnon lui-même descend de l'un d'eux et elle comprend donc qu'ils sont capables du meilleur comme du pire. En conséquent, elle tente de mettre cette fierté et son angoisse de côté pour faire place à l'observation : seul le temps ainsi qu'Eywa lui diront si ces Hommes sont là en paix ou non.
En quelques mots : • Discrète • Observatrice • Exigeante • Charismatique • Rusée • Fière • Maternelle • Posée • Prudente • Dévouée
Relations avec les membres du clan Omaticaya : (5 lignes - 100 mots)
Alak'tul ; Leurs personnalités sont quelque peu différentes, mais cela ne les a pas éloignés. Au contraire, ils se complètent et entretiennent donc une relation fusionnelle. Ils n'ont besoin que d'un simple regard pour se comprendre, même si tous deux aiment discuter longuement quand ils se retrouvent dans leur hamac la nuit venue. Le chef du clan demande toujours l'opinion de sa compagne car celle-ci est d'excellent conseil et il le sait. Sorya'ii a donc une place importante au sein des Omaticayas, et pas seulement grâce à son statut de Tsahik. Elle ne fait pas qu'interpréter la volonté d'Eywa, elle aide aussi son Olo'eyktan d'époux à diriger son peuple car son avis est sollicité et pris en compte. En somme, tous deux s'aiment et se respectent, ce qui fait d'Alak'tul et de Sorya'ii un excellent couple de leaders.
Nouïra ; Du haut de ses neuf ans, la petite Omaticaya est une chanteuse en devenir, ce qui fait la fierté de sa maman. Sorya'ii ne se lasse pas d'entendre sa voix lorsqu'elle répète les chants du peuple, et pose toujours un regard plein de tendresse et d'amour sur elle. Elle l'aime inconditionnellement, et serait prête à tout pour Nouïra. Néanmoins, Sorya'ii ne passe que peu de temps en sa compagnie ; elle est en effet toujours occupée à conseiller les membres du clan, mais surtout, elle prie Eywa sans cesse. En vérité, la Tsahik se dit qu'à force de prières, Eywa finira par soigner la maladie de son enfant et quand elle se dévoue tout entière à la déesse de Pandora, c'est principalement pour Nouïra. Elle ne réalise pas qu'à cause de cela, elle s'éloigne de jour en jour de sa fille et que celle-ci en souffre bien plus qu'elle ne le laisse paraître.
Kri'shtar ; Son frère avec qui elle ne partage pas énormément de choses car ils ne pourraient être plus opposés. Toutefois, elle l'aime, le respecte et a une confiance aveugle en lui. Sorya'ii a d'ailleurs proposé qu'il surveille les Humains avec les autres chasseurs du clan, afin de voir s'ils préparent quelque chose contre eux. Lorsque Kri'shtar et Sorya'ii discutent, c'est donc pour évoquer les marcheurs de rêves fraîchement débarqués sur leur lune. Toutefois, ils aiment se taquiner avec leurs divers souvenirs d'enfance ; c'est là où réside toute leur complicité.
La Tsahik ne possède que peu d'amis proches car elle ne donne pas facilement sa confiance. Elle aime son peuple et fait de son mieux pour les aider, pour être présente. Mais cela ne veut pas dire qu'elle peut se reposer sur chacun d'entre eux. Outre son époux et son frère, Sorya'ii a toute confiance en la meilleure chanteuse du clan qui est aussi une excellente compagne de cueillette, une nounou pour sa fille et surtout, une amie d'enfance. Lorsque l'un des Omaticayas dépasse les bornes d'une quelconque façon, Sorya'ii ne mâche pas ses mots et le lui fait comprendre aussitôt. Elle est très exigeante et n'accepte aucun trouble-fête au sein de son peuple ; elle saura toujours remettre ce dernier sur le droit chemin, quoi qu'il advienne. Elle joue donc à la fois le rôle de conseillère et de mère auprès des Na'Vis de son clan, capable à la fois de féliciter, de redresser ou d'aider chacun d'eux.
Remarques : • Elle aime son époux et sa fille sans réserve. • Elle n'est toutefois par très proche de cette dernière à cause de son dévouement trop poussé pour Eywa. • On ne gagne pas facilement sa confiance même si elle tend la main à chaque Omaticaya.
Biographie : (15 lignes - 300 mots)
Txur'itan et Kali'tar formaient un couple heureux, mais quelque chose manquait à leur vie. Ils ne tardèrent pas à voir leur souhait se réaliser lorsque la jeune femme tomba enceinte de son premier enfant. Elle l'annonça à son époux alors que ce dernier revenait des montagnes où il avait emmené de jeunes Omaticayas à leur épreuve d'Ikran. Etant le chef des chasseurs, cette tâche lui incombait alors et il était toujours plein d'attention pour ses futurs hommes. Ravi que tous aient réussi et reviennent avec leur animal, il fut encore plus heureux lors de son retour au Kelutral. Il allait être père. Kali'tar, excellente chanteuse et cuisinière, vit son ventre s'arrondir de mois en mois et lorsque vint le temps d'accoucher, elle serrait fort la main de son époux tout en priant Eywa de lui donner un bébé en bonne santé. C'est de cette façon que Sorya'ii vint au monde...
Alors qu'elle grandissait, ses proches voyaient en elle la beauté de sa mère et le charisme de son père. Ils ne se trompèrent pas, même si en cet instant aucun ne se doutait que la petite fille deviendrait un jour la Tsahik du peuple Omaticaya. Dès son plus jeune âge, Sorya'ii apprit à tisser grâce à sa tante, la soeur de Kali'tar. Elle se plaisait dans ces activités calmes et reposantes. Mais son univers fut bientôt chamboulé lorsque sa mère tomba à nouveau enceinte et accoucha de son second enfant : un garçon que ses parents prénommèrent Kri'shtar. Aussi énergique qu'elle était posée, le frère et la soeur n'auraient pu avoir des personnalités plus différentes. Pour autant, ils devinrent rapidement proches et partagaient même une grande complicité. Kri'shtar aimait râler après son aînée quand celle-ci se montrait trop protectrice. En effet, alors qu'elle restait au Kelutral pour tisser ou aider sa mère au foyer de cuisine, Kri'shtar passait son temps en pleine forêt avec ses amis tout aussi turbulents et hyperactifs. Sorya'ii avait l'impression de passer son temps à le prévenir que cette forêt cachait mille et un dangers qu'il n'était pas encore préparé à affronter. L'écoutait-il ? Bien sûr que non !
Txur'itan racontait ses exploits de chasseurs à son fils qui se voyait déjà prendre sa place un jour, lorsque son paternel deviendrait trop âgé. Et bien que Kri'shtar était terriblement impatient à l'idée de passer son épreuve et d'avoir un Ikran, ce genre de choses n'attirait pas du tout sa grande soeur. Elle préférait largement galoper sur des Pa'lis et grimper aux arbres pour cueillir toutes sortes de fruits. Voler ? Chasser des bêtes féroces ? Très peu pour elle ! Malgré son inquiétude le jour de l'épreuve, Sorya'ii fut fière de voir son frère revenir sur le dos de son Ikran et lui prépara son repas préféré avec l'aide de sa mère pour l'occasion. Elle n'avait aucun doute sur le fait que oui, Kri'shtar deviendrait à son tour le chef des chasseurs, quand il serait temps pour lui.
Mais ce temps vint beaucoup trop tôt aux yeux des deux jeunes adultes. Alors qu'il était parti rendre visite au clan des Tripani, Txur'itan se fit attaquer par le grand Toruk et ne rentra jamais à la maison. Son épouse et ses enfants furent dévastés par la nouvelle et une cérémonie fut organisée pour dire au revoir à l'un des plus grands chasseurs que le peuple Omaticaya ait connu. Le chef du clan hésita beaucoup pour la succession, il ne savait pas s'il devait choisir un chasseur plus âgé ou s'il devait donner la place à Kri'shtar. Ce dernier, ambitieux mais souhaitant plus que tout avoir l'honneur de suivre les traces de son père, demanda à l'Olo'eyktan de lui laisser une chance. Il prouva aussitôt qu'il pouvait être un excellent dirigeant et garda son rôle de chef des chasseurs.
Il devint donc ami avec le fils de l'Olo'eyktan et c'est de cette façon que Sorya'ii rencontra Alak'tul. Encore profondément blessée par la perte de son père, elle n'avait pas envie de se laisser séduire par un homme - n'importe lequel - mais Alak'tul finit par la toucher au plus profond de son être. Elle tomba amoureuse malgré elle, et il sut se montrer présent afin de la soutenir et de lui faire reprendre goût au bonheur. Parce qu'il l'aimait aussi, il y arriva et enfin, ils purent être heureux ensemble comme ils le méritaient. Alak'tul étant fils unique, lorsqu'ils s'accouplèrent devant Eywa, Sorya'ii sut qu'elle était destinée à devenir Tsahik. Elle se rapprocha de la mère de son compagnon, l'actuelle Tsahik, qui lui apprit tout ce qu'elle devait savoir.
Lorsque l'Olo'eyktan décéda, tout le peuple Omaticaya fut touché, mais la vie devait continuer. Alak'tul devint le chef, et Sorya'ii la Tsahik alors que l'ancienne prenait un repos bien mérité. Les quelques années qui suivirent, tous deux apprirent à prendre leurs responsabilités et à gérer les membres de leur clan. La mère d'Alak'tul mourut alors que Sorya'ii venait d'apprendre sa grossesse. Cette dernière vit là un signe d'Eywa, un signe qui faisait comprendre aux Omaticaya que le cycle de la vie était naturel et qu'il fallait l'accepter. Nouïra naquit bientôt, apportant beaucoup de bonheur au couple que les deux leaders formaient. Cependant, il y avait une petite ombre à ce tableau pourtant idyllique : Nouïra est touchée par une maladie dégradant sa vue jour après jour. Sorya'ii apprit de sa mère que cela venait de sa famille : son arrière grand-père avait cette même maladie.
Se sentant coupable bien qu'elle n'y soit pour rien, Sorya'ii se mit à passer davantage de temps à prier Eywa. Elle espérait par ce geste que la Mère de Pandora lui accorderait une sorte de clémence et soignerait son enfant. La Tsahik ne remarquait même pas qu'elle s'éloignait de Nouïra et que celle-ci en souffrait plus qu'elle ne le laissait paraître. Aujourd'hui, bien que Sorya'ii aime sa fille plus que tout au monde, elle ne passe pas énormément de temps en sa compagnie et ne lui accorde que rarement des instants mère/fille. Elle ne se rend pas compte de son comportement, dans le cas contraire elle aurait déjà tenté d'y remédier. Quelqu'un lui ouvrira-t-il les yeux un jour ?
Son opinion et ses réactions sur l'arrivée des mercenaires et des humains de l'expédition : (10 lignes - 200 mots)
Sorya'ii ne peut pas profondément détester les humains ; en effet, son propre époux descend de l'un de ces marcheurs de rêves. Il est celui qui a su sauver le peuple Omaticaya durant la Guerre et donc, la preuve flagrante que ces êtres terriens peuvent être capable du pire... comme du meilleur. Lorsque les Tripani informèrent son clan que des humains aux intentions douteuses étaient arrivés sur Pandora, Sorya'ii est montée sur son Pa'li et a disparu une journée entière. En revenant, elle expliqua à son compagnon qu'elle avait passé les dernières heures à prier Eywa pour que l'Histoire ne se répète pas. Puis, son frère réussit à repérer des marcheurs de rêves dans des corps similaires aux leurs qui progressaient dans la forêt. Appelant l'Olo'eyktan et son épouse en renfort ainsi que d'autres chasseurs, tous étaient allés à la rencontre des nouveaux venus. Suite à leur entretien, ils apprirent que deux clans bien distinct d'humains existaient : celui de ceux qui avaient transgressé la loi et qui voulait du mal aux Na'Vis, et celui de RavenGalloway qui se disait prêt à les aider. Sorya'ii ne sait pas si elle peut faire confiance à RavenGalloway, alors en attendant, elle a proposé une surveillance rapprochée de tous ceux qui foulaient la forêt de Pandora. Les chasseurs ont donc désormais deux tâches à accomplir : nourrir le peuple et observer les humains afin de voir s'ils disent vrai. Pour le moment, ils n'ont esquissé aucun geste de violence envers leur monde, ils semblent au contraire respectueux, ce qui leur donne un bon point. Mais ça ne suffit pas pour gagner la confiance de la Tsahik. Ils devront faire plus, beaucoup plus que cela...
Et vous ?
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Double Compte : Leanne Campbell. D'où vient votre avatar : Lena Headey - (c) Didoum Un commentaire ? Vive les Na'Vis
Dernière édition par Sorya'ii le Ven 18 Juin - 9:52, édité 1 fois
My sista' ! C'est la première fois qu'on est dans la même famille !
Bah tu le sais, ta fiche est juste superbe, et bien évidemment je suis ravie que tu interprètes ma soeurette (même si ça risque de péter de temps en temps )
- Eileen Byrnes -
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Sujet: Re: Sorya'ii • Tsahik Ven 18 Juin - 18:08
Heyyy une femelle avatar =D C'est génial ça les filles, vous avez bien fait de dépenser vos points Bisouuuus
Merci Choupinette Ouais, elle claque même en Na'Vi je trouve, mais c'est surtout grâce au magnifique avatar de Loulou <3
- Jóhanna Paulsen2 -
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