Réchauffement climatique, catastrophes naturelles, disparition de plusieurs espèces animales et difficulté de la végétation à subsister à plusieurs endroits... voilà en quoi se résumait la vie en quelques mots, lors de la naissance d'Alister. Est-ce qu'il souffrait de ces évènements? Pas le moindre du monde, puisqu'il faisait partie de la minorité qui en était rescapée, habitant en Écosse, l'un des rares pays toujours paradisiaque, en comparaison aux plus urbanisés. D'enfant que l'ont pourrait qualifié d'assez tranquille, il changea rapidement de caractère pour devenir beaucoup plus turbulents et hyperactif. Probablement la répercussion à un déménagement qu'il n'avait pas souhaité. Grand scientifique de renom, son père venait tout juste de se faire proposer un poste des plus alléchants aux États-Unis et comptait bien accepter ce défit. Comme de raison, Alister n'avait pas son mot à dire. Comme tout enfant qui se respecte, et qui respecte surtout ses parents, il fit ses bagages et sans mot dire... ni même maudire, il fut du voyage et se rendit jusqu'aux États-Unis, l'air déconfis. C'est la dernière fois qu'on le vit garder le silence, étant maintenant décidé à ne plus jamais se taire. Parlant justement un peu trop et donnant son avis lorsqu'elle n'était pas demandée, il attira tout de suite les foudres de ses nouveaux professeurs. Pourtant très brillant, sa négligence laissait plutôt entrevoir une exaspération continue de voir la vie s'effondrer ici tout autour de lui. Il n'y avait qu'un cours qui valait la peine de prendre un peu de son temps, celui de science. Peut-être parce que ce dernier était également directement en rapport avec le métier de son père, mais peut-être pas non plus. Malheureusement, peut-être aimait-il un peu trop ce cours, allant jusqu'à délaisser complètement tous les autres. Garçon tout de même charmant et intriguant pour ses compagnons de classe, il avait toute fois beaucoup de facilité à se faire aimer et à s'intégrer au sein de tous les groupes sociaux de son lycée. Comme tout savant en devenir, Alister était du genre à vouloir voler de ses propres ailes et à défier les lois fondamentales de la science... ce qui fut son premier échec cuisant. Son expérience ayant des répercussions beaucoup plus importantes qu'il ne l'aurait imaginé, le résultat en fut désastreux puisque s'en suivit la destruction de plusieurs instruments de l'établissement. Outré et indigné, le responsable des lieux voulut lui donner une leçon en l'excluant des cours, mais grâce à l'intervention du professeur de chimie, il eut la chance de pouvoir les continuer, avec condition de ne pas toucher aux effets sans la surveillance d'un responsable. Se sentant emprisonné intellectuellement, cela n'aida en rien ce petit côté dérangeant qu'il avait en cours. Sûrement exaspéré de voir le gamin s'enfoncer ainsi, le professeur l'ayant gentiment sauvé des griffes du directeur quelques jours auparavant pris quelques minutes de son temps pour discuter avec lui, et lui expliquer le fonctionnement des choses. Alister était un garçon brillant, mais qui négligeait beaucoup trop ses études. Avec un peu d'effort, il savait qu'il allait avoir la capacité d'aller loin et de faire de grandes choses. Pourquoi pas aider à rendre la société un peu moins dépravée? C'est à partir de ce moment que le jeune homme décida de prendre ses études un peu plus au sérieux, allant même jusqu'à continuer ces dernières après le lycée, optant pour acheminer sa carrière dans ce qu'il aimait aisément appeler ses cours de génie. Trop intéressé par ses expériences folles et souvent irréalisables, vous vous doutez bien qu'il n'eut pas la chance de connaître l'amour durant ces quelques années.

Plusieurs diplômes en main, il suivit son instinct de manière impulsive, débutant son travail avec la police. La police? Mais la police scientifique voyons. Par contre, inventer et se retrouver pris avec des enquêtes aboutissants toujours à des résultats semblables, ce n'est pas tout à fait la même chose. C'est pourquoi il continua à expérimenter chez lui, dans ses temps libres. Considérons-nous chanceux de ne pas avoir été invités à visiter son sous-sol durant cette période de sa vie. Ayant tout de même assez de succès avec ses nouvelles expériences encourues, la NASA le contacta, quelques jours après qu'Alister ait eut la chance de parler de ses projets avec son ancien professeur. Il avait revu ce dernier, après avoir fait plusieurs petites conférences, ici et là, conférences parlant de science, de médecine et d'autre. C'est également à cet endroit qu'il rencontra Lloyd Bradford, un homme se spécialisant dans la chirurgie. Il faut dire que depuis leur première rencontre, Alister aime bien utiliser sa perspicacité pour taquiner son ami, aimant bien lui faire remarquer qu'il ne peut rien lui cacher. Mais bon, l'important pour l'instant est de spécifier qu'il y rencontra également son ancien professeur de chimie, et qu'il discuta longtemps avec lui, de choses et d'autres..., mais surtout d'expériences, et d'idées fantaisistes. Apparemment, cet ancien instructeur n'avait pas terminé de lui rendre service avait quelques contacts haut placés, dont quelques personnes présentes à la NASA. Intéressé à voir d'autres horizons et à se consacrer plus aux expériences qu'autre chose, il accepta un poste qui lui fut proposé, et quitta rapidement son ancien emploi. Mais quelle était dont cette proposition d'emploi? Des recherches et des essaies, tout simplement, en rapport avec la supraconductivité sans l'unobtanium. On peut dire que c'était un défi assez intéressant pour notre petit amateur de difficultés. Chose presque irréalisable, mais possible d'amélioration avec un peu d'intérêt. Ne dormant presque jamais, on peut dire que ce fut les plus belles années d'Alister, qui se plaisait fort bien dans cet environnement prenant de l'expansion. Ne parlant plus à sa famille, qui avait déménagée à nouveau en Écosse, il n'avait que son travail pour lui tenir compagnie, lui donnant l'impression d'avoir un peu d'importance dans ce bas monde et d'accomplir une bonne action. D'accord, il y eut une femme durant quelques semaines, qui fit rayonner un peu sa vie... mais puisque pour elle, l'argent avait plus d'importance que l'amour, il dût se résigner à continuer sans elle, s'apercevant rapidement qu'elle ne voulait que profiter de lui et de ses gains. Il ne parle jamais d'elle et la majorité des gens ne savent même pas qu'elle a existé dans sa vie. Après plusieurs échecs de grande envergures, concernant son travail et non ses relations amoureuses, il fut tout de même ravie de voir que les choses avançaient un peu. Comme on dit souvent, lorsqu'on ne trouve pas la solution à un problème, c'est que nous avons au moins trouvé plusieurs façons de ne pas le régler. Du jeune étudiant négligeant, hyperactif et impulsif, il était devenu un scientifique négligeant, hyperactif et impulsif. On peut changer la carrière d'un homme, mais on ne peut pas changer l'homme en lui-même.

Comme tout scientifique se respectant, Alister n'a pas été sourd lorsqu'il entendit parler qu'une expédition allait être autorisée à se rendre sur Pandora. Pourquoi le gouvernement venait-il tout juste de changer d'idée, alors que durant plusieurs années, il avait fortement refusé toute négociation à ce sujet? Sûrement à cause de la comète étant susceptible de s'écraser sur Terre. Personnellement, on pouvait dire qu'Alister ne croyait pas réellement à la fin du monde engendrée par cet évènement. Combien de chances y avait-il réellement pour que le tout se produise? Très peu si on prenait en compte tous les facteurs pouvant jouer un rôle primordial dans cette trajectoire avant de même pouvoir penser à ce que la comète d'Halley ne s'approche de la planète. Mais les candidatures ne débutèrent que plusieurs mois après la décision de lancer une expédition sur Pandora. Inutile de vous dire qu'Alister faisait partie de ceux qui demandèrent à être placés sur la fameuse liste..., même si tous les renseignements à donner lui semblèrent quelque peu longs à préparer. Après tout, on est négligeant ou on ne l'est pas. Et Alister l'était vraiment. Mais c'est tout de même avec beaucoup d'effort et de confiance en lui qu'il réussit tout de même à donner son nom, pour essayer de faire partie des chanceux qui auraient le privilège de visiter Pandora. Pourquoi vouloir tant faire partie du voyage alors qu'il se plaisait tellement à son travail? C'était un choix impulsif. En fait, même s'il ne le dit pas, c'était surtout pour quitter la Terre, qu'il avait toujours trouvé démoralisante, depuis son déménagement aux États-Unis. Une chance de clouer le bec au gouvernement et de leur apporter une belle petite solution? Pourquoi pas?

Parmi les 5 00 candidats, il fit partie des heureux 2 000 ayant été sélectionnés pour passer un autre test. Youpi.... un autre test à faire. Mais bon, il était allé jusque là, alors pas la peine de reculer, surtout que c'était pour une très bonne cause et qu'il s'en savait tout à fait capable. C'est sûr qu'une fois que les 200 questions vinrent à lui, la motivation baissa quand même d'un cran, même s'il prit le temps de toutes les remplir avec attention et ennuie. C'était un inventeur excellent, mais il n'était pas un champion d'écriture. S'en suivit alors un joli petit test médical...., mais puisqu'il était donné par de charmantes demoiselles, il ne s'en plaignit pas réellement. Ce n'est donc qu'en Novembre 2247 qu'il eut la nouvelle. Il avait été sélectionné. Lui et 399 autres personnes. Il n'y avait pas de grandes surprises dans la nouvelle en question, puisque même s'il n'était pas prétentieux, Alister avait toujours été certain d'être parmi les sélectionnés. Et comme de raison, puisqu'il en était certain, il le fut. Il n'était pas devin, mais bon, une intuition ne ment que très rarement.

C'est alors que débuta la formation obligatoire et nécessaire avant le départ de l'expédition. Même si Alister n'était toujours pas sur Pandora, on pouvait dire que la formation en question faisait partie du programme et donc, du début de l'aventure. Mais comme toute aventure, il y a des péripéties, et celle qui le marqua fut la rencontre d'un jeune garçon, du nom de Dimitri Sokolov. Une semaine, à peine, après le commencement de la formation en question, il perdit pied en percutant la cheville du garçon. Que faisait-il, de toute manière, à se recueillir par terre, à l'abri des regards? Sachant bien que quelque chose n'allait pas, Alister pris un peu de son temps pour discuter avec lui, puis commença peu à peu à se lier d'amitié avec le gamin, allant même jusqu'à l'aider dans son apprentissage. Et puis.... il fallait bien que quelqu'un d'autre participe à ses expériences, non? Suite à une formation de 2 ans réussie, il eut enfin la chance de pouvoir partir pour Pandora, voyage qui dura près de 5 ans pour arriver à destination. Décor de la planète lui faisant penser à son pays natal, l'Écosse, il s'habitua immédiatement à la végétation de Pandora, même si, il faut bien le dire, c'était différent de tout ce qu'il avait eut l'occasion de voir dans sa vie. Comme tout le monde, il appris l'existence d'un autre groupe venant de la Terre sur Pandora, mais il n'a pas la prétention de croire qu'il peut y faire quelque chose. Il est inventeur, n'est pas chef de section et de plus, n'est pas militaire ni magicien. Nouvel endroit où se retrouver, nouvelle mission.... ce qui signifie également nouvelles expériences! C'est justement en essayant de produire un semblant d'unobtanium, qu'il provoqua une légère explosion. Oh, rien de grave... sinon on l'aurait immédiatement renvoyé du projet illico, mais juste assez pour l'envoyer à l'infirmerie pendant plus de quelques jours. On voulait s'assurer qu'il allait bien, même s'il se sentait en pleine forme. Au début, il n'en fut pas ravi, mais lorsqu'il s'aperçut que la personne qui allait prendre soin de lui était une charmante demoiselle, prénommée Ingrid, il arrêta de se plaindre et souhaita que sa convalescence prenne plus de temps. S'amusant à lui lancer de petites blagues, quelques fois peu comiques, il pensa l'offusquer au départ.... mais puisqu'elle finit par rire de ses stupidités, il en conclue donc qu'elle l'aimait bien après tout. Était-ce de l'amour, ou bien simplement de petits charmes inoffensifs? Pourquoi s'en soucier. Présentement, le simple fait qu'il puisse la faire rire, ou bien l'ignorer à sa guise l'amuse. Il se préoccupera bien de la question existentielle une autre fois. De plus, il n'a pas l'occasion de la croiser très souvent, puisque depuis qu'il est sortit de l'infirmerie, il est de retour avec ses expériences, qui ne lui ont pas explosées à la figure depuis cette mésaventure.