Je t'aime, j'aimerais le crier sur tous les toits du monde, mais, à la simple idée de me retrouver près de toi, mon cœur s'emballe, je m'agite et je n'ose prononcer les deux mots qui règleraient nos problèmes. Je passe toujours de magnifiques moments en ta compagnies. Nous partageons une passion commune pour la science, nos discussions m'ont rapprochées de toi à un point que je n'imaginais pas au départ, maintenant je ne peux plus reculer. Je ne veux plus reculer.

Nous nous connaissons bien, je penses. Je te considère comme mon ami. Nous avons partagé nombre d'heures devant divers jeux-vidéos, j'apprécie toujours nos rencontres au réfectoire. Tu es le seul qui peux me venir en aide lorsque mon programme a des ratés que je peine à régler, je te remercie de ta présence.

Étrange comme le début de notre amitié coïncide avec mon coup de foudre envers Mireia, un coïncidence, sans doute. Quoi qu'il en soit nous sommes amis, même si je te trouvais curieuse un peu investigatrice au départ... Enfin, tout ça est derrière nous. Nous nous entendons très bien, je vais même t'aider avec tes problèmes informatiques quand j'en ai le temps. Je trouve un peu agaçant tes petites remarques pour m'inciter à avouer mon amour à Mireia, mais, au fond, je sais que tu as raison.

« Je te le dit, il est matériel ce problème » Une phrase que je ne cesse de te répéter à la rigolade, qu'il est plaisant de pouvoir faire passer nos erreurs sur le dos d'autrui. Ne me regarde pas comme ça, tu en profites toi aussi. Nous nous sommes rencontrés lors d'un premier projet sur Terre. Nos domaines de compétences étant étroitement reliés, nous avons vite appris à collaborer et à s'apprécier. Je t'ai même recommandé pour la mission sur Pandora. Je n'aurais jamais laissé personne d'autre que toi s'occuper des systèmes ultra-perfectionnés qui composent Mnémosyne. Les autres ingénieurs n'auraient été bons qu'à faire griller des quantités faramineuses de puces électroniques.

Ah... Ethan, Ethan, Ethan. Va ch*er ! Si je n'aurais jamais l'impolitesse de le dire en plein visage, le penser me fait le plus grand bien. Tu me harcèles sans cesse et me dérange pour des problèmes mineurs et tout ça avec le sourire ! Attention, Ethan à force d'ouvrir la bouche comme ça, une mouche va venir se coincer entre tes dents trop blanches pour être réelles.