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Surveillance rapprochée | Pv. Jóh

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Max Willsdorff
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Surveillance rapprochée | Pv. Jóh Vide
MessageSujet: Surveillance rapprochée | Pv. Jóh Surveillance rapprochée | Pv. Jóh I_icon_minitimeJeu 10 Juin - 9:28

    Surveillance rapprochée | Pv. Jóh Zzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzztj3 Surveillance rapprochée | Pv. Jóh 167sbbp
    © Madame-E / Corpse Heart

    Encore une soirée ennuyante à monter la garde. D’ailleurs, il n’avait jamais autant monté la garde que sur Pandora. Sauf peut-être durant son instruction à Sandhurst, en Grande Bretagne. Mais il faut dire que les britons avaient un balai dans le cul, qu’ils étaient « service-service » jusqu’au bout des doigts et qu’ils perpétuaient les traditions avec panache. Il en avait désormais pour 24 heures à surveiller les écrans de contrôle, à effectuer des tours de garde et à envoyer diverses patrouilles ici et là. En tant qu’ancien officier, Max était souvent amené à accomplir diverses tâches de commandement, et là il s’était trouvé bombardé chef de poste, avec toutes les consignes à effectuer.

    A savoir élaboration des gardes, des patrouilles. Donner les clés de l’armurerie si besoin était, consigner les différentes sorties en dehors du périmètre, les différents tours de garde sur le cahier. Bref .. une vraie partie de plaisir. Les pieds sur le bureau, Max observait nonchalamment les écrans de surveillance, fumant une cigarette. Ca faisait déjà la journée qu’il était là. Il venait d’envoyer la relève de la garde à l’armurerie et d’envoyer une patrouille faire un tour des hangars et de la piste, au cas où. D’autant plus qu’avec la présence de mercenaires quelques parts dans la jungle, on n’était jamais trop prudents, et Max avait préféré légèrement renforcer la sécurité.

    Lui-même venait d’effectuer un petit tour sur les passerelles extérieures, faisant le tour du périmètre en vérifiant que tous les accès étaient bel et bien fermés et que rien ne clochait. En place sur l’une des bordures extérieures, il avait longtemps scruté l’orée de la forêt, dans l’espoir de trouver un Na’vi en train de les surveiller. Depuis qu’il était arrivé sur Pandora, il n’en avait jamais vu –hormis les avatars- et restait curieux d’en rencontrer. Le Sud-Africain avait toujours eu cette curieuse sensation d’être observé durant ses différentes sorties ou ses différents tours de garde. Max savait pertinemment qu’ils étaient là, quelque part à l’observer et que lui ne pouvait les voir.

    Cette supposition l’effrayait légèrement. Non, le sud-africain n’était pas insensible à la peur. Seulement, se dire que l’on risque de se prendre une flèche d’un mètre cinquante de long dans le thorax en cas de déclenchement des hostilités sans s’apercevoir de la présence de l’ennemi, c’était vache …. C’est pourquoi l’ancien des forces spéciales sud-africaines essayait d’appréhender au mieux son environnement à chacune de ses sorties. Il fallait se familiariser avec le théâtre pour en comprendre ses spécificités et ses points bénéfiques. C’est d’ailleurs en appliquant cette méthode qu’il avait remporté quelques succès dans le bush angolais, du temps de son service au sein des forces sud-africaines. Quelques défaites, également ….

    De retour devant ses écrans, Max se servit une grande tasse de café, allumant à nouveau une cigarette. Il observa patiemment les différentes caméras. Tiens .. un regroupement de personnes dans la salle commune…. Le sud-africain en avait oublié l’heure .. et il se rappela que le groupe de musique de Jóhanna, Pandora’s Box, avait probablement commencé sa représentation depuis quelques temps désormais. Un sourire pointa sur les lèvres du sud-africain. Terminant sa tasse de café, écrasant la fin de sa cigarette dans un cendrier, il se leva.


    « O’Connell ! Tu me remplaces quelques instants, je vais faire un tour… »
    « Ca marche ! »

    Récupérant son barda, Max se mit sur la route du réfectoire. Sur le chemin, il repensait à l’après-midi qu’ils avaient passé quelques jours auparavant. D’abord la leçon de golf, puis les bières échangées auprès des serres et des laboratoires. Willsdorff avait encore le goût sucré du baiser de l’Islandaise sur le bout des lèvres. Alors qu’il pensait mener la danse, la jeune femme l’avait planté là, le laissant comme ça au milieu du couloir. Cela méritait une petite vengeance….

    Au fur et à mesure que le militaire approchait de la salle commune, il pouvait entendre les notes de musique et les cris du public. L’ambiance semblait être bonne, et de toute façon, Pandora’s Box était l’un des seuls échappatoires pour se distraire sur cette planète, alors généralement, le public était nombreux. Max arriva enfin dans la salle, et resta au fond de celle-ci, s’adossant contre l’un des murs.

    Il était en treillis cette fois-ci, et en tant que chef de poste, il devait même porter son arme de poing réglementaire, sagement rangée dans son holster de cuisse. Même s’il essayait de se faire discret, Max devait faire tâche dans la foule du public, la plupart étant habillé en civil …. Après avoir survolé la salle du regard, ce dernier se concentra sur la scène. Ou plus particulièrement sur la chanteuse du groupe. Oui, après tout, le guitariste n’était vraiment pas son genre, il préférait largement la petite blonde ….

    Jóhanna était en plein solo, et semblait se lâcher complètement, ce qui laissa échapper un petit rire de la part du militaire …
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Jóhanna Paulsen2
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Surveillance rapprochée | Pv. Jóh Vide
MessageSujet: Re: Surveillance rapprochée | Pv. Jóh Surveillance rapprochée | Pv. Jóh I_icon_minitimeJeu 10 Juin - 10:53


Surveillance rapprochée | Pv. Jóh Jacd5f
© Mimz

« Enjoy the taste I leave in your mouth. »



    Jóhanna avait beau être la chanteuse du groupe Pandora’s Box, elle n’en n’était pas la leader pour autant. Certes, c’était elle qui s’était débrouillée pour obtenir l’autorisation auprès de Raven, elle qui s’était démenée pour trouver les membres, et elle encore qui s’occupait de la gestion, mais ils formaient un tout. Elle était simplement celle qui débordait le plus de motivation. Parfois, elle aidait Kaito à trouver des paroles plus adaptées et faisait en sorte que Lorenzo ne se croit pas seul sur scène, mais elle trouvait son rôle bien minime. Non pas qu’elle s’en plaigne, loin de là ; à vrai dire elle admirait réellement ses deux compagnons. Même si parfois l’Italien oubliait qu’être guitariste ça ne voulait pas dire « se la jouer solo » et que le Japonais était généralement assez taciturne, ils s’entendaient tous relativement bien.
    Cette soirée avait débuté comme n’importe quelle autre. Ils s’étaient retrouvés après le repas, avaient accordés leurs instruments et vérifié que le son passait bien, puis ils avaient attendu que quelques personnes arrivent en plaisantant sur des sujets anodins. Dès que la salle commença à être remplie, ils se sont concertés du regard avant de monter et de commencer à jouer. Une bonne entende, oui, et une certaine complicité. Parfois, lors de solo du militaire, la jeune pharmacologue venait près de lui comme pour mettre en marche le jeu de la séduction, mais ce n’était rien que de la poudre aux yeux. De quoi amuser le public. Et l’Islandaise débordait tellement d’énergie qu’il était difficile de ne pas la regarder. De plus, elle avait cette fâcheuse tendance à se lâcher totalement lorsqu’elle était sur scène. « Le ridicule ne tue pas » dit-on. Heureusement pour elle.

    Depuis une vingtaine de minutes, Pandora’s Box jouait sans interruption. Que ce soit des chansons plutôt pop/rock, rock, des reprises, des chansons qui parlaient d’amour, de rejet, de guerre ou de sexe, ils passaient par tous les registres avec une facilité déconcertante. Les rares qu’ils n’abordaient pas étaient le rap et le death metal. Il faut dire qu’avec la jeune femme, même si elle s’adaptait assez bien à tout, elle n’arrivait pas à tenir aussi bien - et aussi longtemps - les notes que certains chanteurs - mais ils trouvaient toujours le moyen de remanier la chanson pour qu’elle la fasse quand même - et de toute façon elle n’appréciait pas particulièrement se casser la voix lors d’un
    grunt. Pour elle, la musique ne se résumait pas à crier dans son micro, ou plutôt hurler vu l’exemple cité juste avant, mais à partager quelque chose avec l’auditoire, à faire véhiculer un sentiment du groupe vers le reste de la salle. Et Jóhanna y mettait tout son cœur.

      « On fait une pause, j’en peux plus ! » lâcha-t-elle à la fin de sa chanson en se tournant vers ses musiciens.


    Eux-mêmes semblaient avoir besoin d’un bon verre et de reposer leurs mains. La jeune femme remit le micro à sa place, salua brièvement la foule et descendit de scène. Bon Dieu, elle mourrait de chaud ! Avec les projecteurs qui étaient rivés sur eux, les membres du groupe sentaient vite la température monter. Elle s’éventa à l’aise de ses mains, en essayant de se frayer un passage vers le « buffet ». Sans grand succès. Et comme elle n’était pas Moïse, elle dû se rabattre vers l’extérieur et donc contourner toute la foule. Mais elle avait le temps, Kaito et Lorenzo la contacteraient dès qu’ils se seraient requinqués, ce qui allait sûrement prendre de longues minutes. D’un geste distrait, elle réajusta sa robe noire à bretelles et s’évertua à ne pas marcher sur les pieds de quelqu’un avec ses talons aiguilles. Arrivée près des tables où de nombreux verres et bouteilles étaient disposés, elle attrapa une petite bouteille d’eau qu’elle s’empressa d’ouvrir pour se désaltérer. Et ce n’est qu’en se retournant pour observer la marée humaine qu’elle capta un regard rivé sur elle. Elle fronça des sourcils, se déplaça sur le côté pour mieux voir le visage de l’homme en question et afficha rapidement un sourire amusé. Il était venu. L’Islandaise slaloma entre les personnes présentes pour s’approcher du militaire qui semblait avoir prit un malin plaisir à la regarder s’amuser comme une petite folle. Bah, après tout… S’ils continuaient à se fréquenter aussi souvent, il allait finir par voir bien pire.


      « Hey. Alors, vous êtes venu… Je commençais à désespérer. »


    Elle s’appuya contre le mur, remit derrière son oreille une mèche blonde qui s’était glissée devant ses yeux et reprit une gorgée d’eau.

      « Vous avez fini votre service ? » demanda-t-elle à brûle-pourpoint.


    Elle fit un léger geste de la main pour désigner son uniforme pour accompagner sa question. Jóhanna laissa ses iris vagabonder sur le visage et la silhouette du lieutenant. Quand ils passèrent sur ses lèvres, elle sentit presque le contact de sa bouche contre la sienne ; ce baiser qu’ils avaient échangé la dernière fois qu’ils s’étaient vu. Elle l’avait apprécié, plus qu’elle ne voudrait l’avouer. Et son cœur, qui tambourinait dans sa poitrine, attestait de sa joie de retrouver le Sud-Africain. Mais, ça aussi, elle ne lui dirait pas ouvertement. Ce serait trop simple, et aussi un peu effrayant, de mettre des mots clairs sur ce qu’elle ressentait. Jouer trouble jeu, c’était sa seule protection contre les déceptions, alors elle n’allait pas perdre cette habitude si aisément. Voilà pourquoi elle ne s’était pas empressée de l’embrasser, même si elle en mourrait d’envie.
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Max Willsdorff
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MessageSujet: Re: Surveillance rapprochée | Pv. Jóh Surveillance rapprochée | Pv. Jóh I_icon_minitimeJeu 10 Juin - 15:51

    Le groupe enchaîna sans interruption plusieurs morceaux. Willsdorff, n’étant pas présent depuis le début de la représentation ne savait pas depuis quand ils jouaient. Aussi ne fut-il pas surpris lorsque les Pandora’s Box prirent une petite pause, probablement pour se rafraîchir. La chaleur provoquée par les différents sur scène devaient être insoutenable. L’espace d’un instant, Max se surprit à observer Jóhanna remettre méticuleusement le micro sur son socle. Elle était à croquer dans sa robe noire … Profitant de la pause, il demanda un compte-rendu par radio au poste de sécurité. Tout était clair, il n’y avait rien à signaler. La routine, en somme. Alors qu’il reposait le talkie-walkie dans son logement, il en profita pour rajuster sa veste de treillis, qui était un peu remontée.

    Il ne vit arriver l’Islandaise que lorsqu’elle fut proche de lui. Aussitôt, ses petits soucis de travail s’envolèrent, pour laisser place à un sourire sur son visage. Le sud-africain avait encore l’image d’elle en train de se lâcher sur un des solos de son guitariste. Complètement déjantée … Max se redressa, ne cessant de fixer la jeune femme du regard. Elle s’appuya contre le mur à ses côtés.


    « Je vous avais dit que je me passerais … alors, me voilà ! » lui confia-t-il avec un petit clin d’œil.

    Ce n’était pas très réglementaire ce qu’il faisait mais bon lui et le règlement … bien qu’il était discipliné, il n’hésitait pas à oublier certains passages s’il les trouvait complètement inadaptés ou inutiles. Et puis, pour une fois qu’il profitait des privilèges liés à son grade …. Jóhanna pointa son treillis du doigt avant de lui demander s’il était encore en service. Eh oui, cela lui arrivait de travailler. Il n’était pas venu sur Pandora uniquement pour améliorer son swing.


    « Je travaille jusque demain après-midi. Et j’ai un jour de repos ensuite … »

    Max se détacha du mur pour se mettre face à elle, dos au public. Ainsi, il la regardait dans les yeux, un petit sourire sur les lèvres. Il n’en avait rien à faire de ce que pouvaient bien penser les gens dans le public. Ils restèrent un instant à se dévisager, et Max comptait bien continuer ce que la jeune femme avait commencé la veille. Ou du moins, avoir un autre échantillon. Comme elle l’avait envoûté en chantant, elle l’avait également envoûté par son baiser malheureusement éphémère. C’est alors qu’il allait dire quelque chose pour la jeune femme, qu’il allait faire quelque chose que sa radio se mit à crépiter.

    « Excusez-moi … » adressa-t-il à Jóhanna, tout en se tournant. « Willsdorff ? »
    « Ici O’Connell, il y a un problème au laboratoire numéro 4. Une des alarmes anti-personnel s’est activée. »
    « Envoie l’EIT (Elément d’Intervention à Temps). Probablement un énième scientifique tête en l’air qui a oublié de désactiver la sécurité. »
    « Bien pris. »

    Max fit à nouveau demi-tour vers la jeune femme, rangeant le talkie-walkie dans son logement fixé à son ceinturon. Il comprendrait tout à fait que la jeune femme en ait après lui. Déjà qu’elle prenait sur son temps de pause pour venir le voir, et le voilà qu’il devait résoudre des problèmes mineurs de garnison. Le Sud-Africain se passa une main dans ses cheveux, avant de se caresser la nuque, l’air désolé.

    « Veuillez m’excuser .. le boulot … »

    Soudainement, le public trépignait d’impatience. Certains en avait profité pour faire une petite pause, passant au genre de buvette qui avait été installé, d’autres discutaient tranquillement. Mais un petit groupe se mit à scander le nom de leur groupe de musique favori pour qu’ils reviennent sur scène. Le cri envahit bientôt toute la salle, reprit en chœur par tous les participants. Décidément, le sort se liguait contre eux, et Max pensait qu’il ne pourrait passer de petits moments avec la jeune femme ce soir. Amusé devant la clameur de la foule, il sourit à la jeune femme.

    « Vous vous faites désirer … vous devriez retourner sur scène. » afficha-t-il sur un ton légèrement dépité.

    Il aurait aimé lui parler un peu plus. Mais elle aussi devait avoir ses obligations, d’autant plus que Kaito et Lorenzo venaient de remonter sur scène. Tous attendaient la chanteuse mais le sud-africain ne la voulait que pour lui. C’est à contre-cœur qu’il la laissa repartir. La jeune femme avait commencé à se rediriger vers la scène –elle n’était pas encore arrivée dans la cohue du public- lorsque Max la rattrapa et la prit par la main pour la retourner vers lui.


    « On se retrouve à la fin de vôtre concert ? »

    A vrai dire, il espérait plus que ce soit une simple affirmation plutôt qu’une question …
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Jóhanna Paulsen2
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Surveillance rapprochée | Pv. Jóh Vide
MessageSujet: Re: Surveillance rapprochée | Pv. Jóh Surveillance rapprochée | Pv. Jóh I_icon_minitimeVen 11 Juin - 8:54

    Ainsi, même s’il travaillait, il était venu la voir. C’était étonnant, et touchant. Depuis le temps elle avait comprit qu’il ne mettait pas le règlement sur un piédestal comme d’autres, mais de là à passer alors qu’il était en service, il y avait une différence. Comme il l’avait si bien fait remarquer à la jeune femme lors de leur rencontre l’avant-veille, aucune loi n’interdisait le golf sur Pandora - ça aurait été simplement mal vu d’en faire - néanmoins elle n’était pas sûre que rendre visite à une jolie fille alors que l’on était sensé bosser était permit. Quoi qu’elle ne s’en plaignait pas, bien au contraire. Ça lui faisait plaisir de le voir ici, même si sa tenue attirait quelques regards curieux et qu’ainsi, ils pouvaient dire adieu au peu d’intimité qu’ils auraient pu avoir. En parlant de dire adieu, ils furent interrompu par le talkie-walkie du militaire et, quelques instants plus tard, la foule qui commença à réclamer la suite du concert. Elle pu voir le visage de Max s’assombrir de dépit.
    Comme c’était curieux. Mais tout à fait compréhensible parce qu’elle aussi rechignait à retourner sur scène tout de suite. Elle aurait aimé savoir s’il venait rien que pour renouveler l’exploit de la dernière fois, ou pour plus. N’ayant rien eu le temps de dire ou de faire, il ne pouvait qu’attendre qu’elle veuille - ou non - revenir après son concert. Il la poussa à rejoindre son groupe qui commençait à se mettre en place en disant qu’elle « se faisait désirer ». Jóhanna s’efforça de cacher sa déception, un sourire aux lèvres, et haussa les épaules en déclarant tout à fait normalement :


      « Ne dit-on pas qu’une femme doit se faire désirer, lieutenant Willsdorff ? »


    Malgré ses attendes, elle s’apprêta donc à se diriger vers la foule. C’était étrange de se rendre compte de la légère amertume qui venait d’entamer sa bonne humeur. Ou plutôt de l’ampleur que ça avait prit en une dizaine de minutes. Qu’attendait-elle réellement de Max ? Il ne lui avait pas sauté dessus en ayant l’air affamé, ce qui était un bon point pour lui, mais il n’avait rien fait de notable non plus. Certes, il s’était déplacé jusqu’ici… Néanmoins… Néanmoins, elle aurait peut-être aimé…
    Une brusque secousse la fit s’arrêter avant qu’elle ne pénètre dans la marée humaine. Quelqu’un l’avait attrapée par la main. Elle se retourna, intriguée, et reconnu le Sud-Africain. La jeune pharmacologue se figea aussitôt, attentive à ce qu’il allait lui dire ou faire. A sa question, elle sentit ses lèvres s’étendre en un sourire malicieux.


      « Vous verrez bien, Max. »


    Elle effectua une douce pression sur sa main avant de la relâcher pour aller sur scène en se frayant tant bien que mal un chemin. Kaito l’accueillit par un regard neutre et un signe de tête vers le micro alors que Lorenzo lui lançait une remarque obscure sur le « type » avec qui elle parlait. Il n’était pas jaloux - de toute façon il n’avait pas de raisons puisqu’ils n’étaient pas en couple - mais il aimait la taquiner parfois. Elle ne releva pas, déposa sa petite bouteille d’eau près du trépied, s’empara du micro et fit un geste pour signifier qu’elle était prête. La musique commença.
    Pandora’s Box n’avait pas toujours autant de succès que ce soir. Au début, surtout, ils avaient eu du mal à se faire connaître et aimer puisqu’eux-mêmes étaient des inconnus. Ils avaient mis du temps à s’habituer les uns aux autres, à se mettre d’accord sur le style de musique et sur le rôle qu’ils auraient tous. Ensuite il avait fallu faire parler d’eux. Les gens avaient commencés à venir. Par groupes de deux ou trois, ou en solitaire. Puis de plus en plus. Évidemment, il y avait toujours des personnes qui n’aimaient pas, mais on ne pouvait pas contenter tout le monde après tout. C’était déjà assez bien qu’ils aient un groupe de musique dans leur expédition…

    Raven Galloway, le chef de leur troupe d’aventuriers, avait paru surprit lorsque la jolie blonde était venue le trouver. Débordante d’idées, d’énergie, et de bonne humeur, elle avait fait tout un discours sur les bienfaits qu’aurait la présence de Pandora’s Box sur le voyage. Outre le fait que cela permettrait de faire des soirées durant lesquels tous pourraient se détendre, ça rappellerait un peu le climat sur Terre. Certains pourront avoir le mal de la planète, et, même si le groupe de Jóhanna ne pouvait prétendre être excellent, il permettrait à chacun de se changer les idées et d’avoir un peu le sentiment d’être « revenu à la maison ».
    L’Islandaise termina la note qu’elle tenait depuis quelques courtes secondes à l’instant précis où le Japonais et l’Italien fermaient les leurs. Il y eu un silence, et les applaudissements retentirent. La diététicienne semblait exténuée. Son hyperactivité était satisfaite, après une séance comme celle-là. Elle salua la foule en même temps que ses musiciens, récupéra la bouteille, salua une nouvelle fois, et descendit après avoir chuchoté quelque chose à l’oreille de Kaito. De son côté, Lorenzo était déjà assailli par des groupies en mal d’amour. Un instant, elle songea à le prendre en pitié, mais l’air ravi qu’il affichait la fit renoncer ; il aimait sa célébrité de guitariste. La jeune femme s’efforça de sortir le plus rapidement possible de la cohue et se retrouva… seule.


      « Mais… ? » laissa-t-elle échapper.


    Où était donc passé Max ? Jóhanna se rapprocha du mur, se retourna pour avoir une vue d’ensemble de la salle et chercha un treillis. Mais non, rien. Strictement rien. Ses épaules s’affaissèrent : il avait certainement dû partir. Après tout, il avait précisé qu’il était sensé travailler jusqu’à demain après-midi, non ? Ou alors, il s’était lassé d’attendre. Elle secoua légèrement la tête, portant la bouteille d’eau à sa bouche. Ça n’avait aucun sens, puisqu’il lui avait demandé s’ils se reverraient après. La jeune diététicienne retint un soupir de lassitude, son regard bleuté papillonnant dans la salle sans trouver ce qu’elle recherchait.
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Max Willsdorff
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MessageSujet: Re: Surveillance rapprochée | Pv. Jóh Surveillance rapprochée | Pv. Jóh I_icon_minitimeVen 11 Juin - 11:27

    L’officier se contenta de sourire poliment lorsque la jeune femme lui sur un ton malicieux « Vous verrez bien. » Ce qui n’était rien d’autre qu’un « oui » camouflé. Max la regarda s’enfoncer dans la foule, acclamée par certains des fans du public. Elle était ravissante dans cette petite robe noire. Et elle l’était d’autant plus qu’elle semblait dans son élément, complètement épanouie. Elle remonta sur scène – ses deux comparses étaient déjà à leur poste- et ils s’apprêtaient à reprendre leur petit concert. Max remarqua un regard furtif de la part de Lorenzo, comme si le guitariste voulait le jauger et savoir qui il était. La musique commença, suivie d’une douce mélodie entamée par la chanteuse.

    Le concert reprit de plus belle. Max, toujours au fond de la salle, se surprit à mesurer le rythme de la chanson en battant du pied. Il faut dire que le groupe s’était sacrément amélioré depuis la première représentation qu’avait pu voir le sud-africain. Ils avaient gagné de l’assurance, et un public attaché. Il ne manquait qu’un comptoir en bois, une atmosphère enfumée, des tabourets et des banquettes pour se croire dans un pub un vendredi soir pendant un live. Alors qu’il applaudissait discrètement la fin du premier morceau –oui, rappelons-le, il était tout de même en service- Max entendit sa radio crépiter.


    « Mon Lieutenant ? Je vous rappelle la tournée d’extinction des feux. »
    « Je sais, O’Connell. Je m’en occupe. »

    La tournée d’inspection de l’extinction des feux. Rare privilège accordé au chef de poste qui consiste à faire un tour de la garnison ou de la base, et de vérifier que tout était bien éteint et que chaque issue était bel et bien close, ou surveillée. Max aurait dû le faire il y a une demi-heure déjà et avait préféré venir au concert pour voir l’Islandaise. Le Sud-Africain décida de faire ça durant la seconde partie du concert, au moins, il serait tranquille pour après.

    Willsdorff commença sa longue marche à travers toute la tortue, vérifiant les accès de chaque point sensible un par un. Il s’arrêtait pour discuter avec les différentes sentinelles pour savoir si tout se passait bien, et fumait une cigarette avec les rares fumeurs qui étaient de faction. Traînant les pieds, il exécutait sa tâche avec nonchalance. Tout était ok, il n’y avait rien à signaler. Le Sud-Africain se permit même un petit tour sur le périmètre extérieur, marchant sur les genres de rempart à l’air libre. Les nuits pandoriennes étaient tout simplement magnifiques. Jumelles en main, Max scrutait l’horizon et l’orée de la jungle à divers points stratégiques, ceci afin de vérifier les accès de la base et si personne ne les surveillait. Sur ce point , le mode thermique des jumelles était particulièrement efficace. Rien à signaler. La routine, en somme. L’officier décida de retourner vers le poste de garde afin de consigner le résultat de sa ronde sur le cahier de compte rendu. A peine arrivée, O’Connell, son second pour cette garde, l’attendait avec un petit sourire.


    « Alors, comment va votre blonde ? »
    « Quelle blonde ? »
    « Celle avec qui vous discutiez … »
    « Parce qu’en plus, tu me surveilles ? »

    Max apposa les trois lettres « R.A.S. » sur le cahier de compte-rendu, accompagnées de l’heure avant de sortir une cigarette de son paquet. Le sud-africain fit un tour du poste de garde, vérifia que l’armurerie interne était bien verrouillée et fit tour d’horizon des différentes caméras. Tout était calme. Max irait refaire un tour. Après tout, il avait demandé à Jóhanna de l’attendre à la fin de son concert. Alors qu’il allait sortir du poste de sécurité, Max s’arrêta un instant.

    « Au fait, O’Connell… occupe toi de ton cul, tu veux ? »

    Juste histoire de mettre les choses au point. Au moins, maintenant, il se savait surveillé. Fumant tranquillement sa cigarette sur le chemin de la salle commune, il avait désormais l’impression de se sentir surveillé et que chaque caméra le traquait. Alors qu’il approchait de la salle commune, il rencontrait de plus en plus de personnes dans les couloirs, et il entendait de moins en moins de bruit. Le concert avait dû se terminer. Max marcha plus rapidement, il était sûrement attendu. Au détour d’un couloir, il tomba sur la salle commune qui se vidait petit à petit. Il n’y avait déjà plus personne sur scène, le concert devait avoir fini il y a quelques temps déjà. Le Sud-Africain remarqua un petit attroupement féminin autour du guitariste, ce qui le fit sourire, avant de remarquer du coin de l’œil l’Islandaise, qui devait probablement le chercher. Tournant le regard vers un des coins de la pièce, il remarqua une des caméras braquées vers lui. Foutu O’Connell. Décidé, Max se dirigea donc vers Jóhanna, qui ne l’avait pas remarqué. Il se saisit de sa main avant de la tirer doucement, l’incitant à le suivre.

    « Venez ! »

    Max l’amena à travers la salle commune, ayant sa petite idée en tête. Dans les couloirs, il se mit en direction d’une large baie vitrée, non loin, ou ils pourraient avoir un peu d’intimité. Ayant étudié les plans de la sécurité, il savait qu’il existait un petit angle mort dans cette salle, ou les caméras ne pouvaient surveiller. Willsdorff avait décidé de profiter de cette petite faille. Arrivé dans la petite salle, Max se plaça immédiatement contre le mur après la porte. Saisissant Jóh par les hanches, il la plaça devant lui.

    « Laissez-vous faire, nous sommes surveillés … » dit-il pour s’expliquer, désignant d’un coup de menton la caméra qui balayait la pièce. « Quand je vous le dirai, vous ferez trois pas à droite … » Max scruta la caméra, attendant le moment opportun. « Maintenant ! »

    Après avoir exécuté ce genre de petite danse une ou deux fois de plus, Max et l’Islandaise se retrouvèrent devant la baie vitrée, précisément à l’endroit ou ils ne pouvaient être surveillés. L’immense véranda donnait sur la jungle, qui resplendissait sous la phosphorescence de ses plantes. La scène était tout simplement troublante, rappelant la force de la nature sur cette planète. Mais Max se désintéressa rapidement de la forêt pour regarder la jeune femme, la contemplant dans sa tenue de soirée. Il n’avait pas remarqué qu’il avait toujours une main sur sa hanche et l’autre le long de son bras, comme quand il l’avait guidé. Ils étaient proches. La fixant dans ses yeux, sa main droite quitta le repère de l’avant bras de la pharmacologue pour épouser la joue de la jeune femme, la caressant doucement. Max, mû par une force invisible, comme s’il n’était que le spectateur de ses actions, avança doucement son visage près de celui de la jeune femme, se laissant complètement aller. Le Sud-Africain finit par céder complètement et embrassa la jeune femme du bout des lèvres, premièrement, pour ensuite céder à la passion dans un baiser exalté.
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Jóhanna Paulsen2
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Surveillance rapprochée | Pv. Jóh Vide
MessageSujet: Re: Surveillance rapprochée | Pv. Jóh Surveillance rapprochée | Pv. Jóh I_icon_minitimeDim 13 Juin - 14:03

    Jóhanna, séductrice et chanteuse à temps partiel, venait de se faire poser un lapin. Il n’y avait pas d’autres mots possibles pour expliquer le fait qu’elle se retrouve seule, une bouteille d’eau à la main, à regarder d’un air morne les groupies se presser autour de Lorenzo. Lorenzo ; ils avaient passé la nuit ensembles à la première soirée de l’expédition, en Guyane. Elle n’irait pas jusqu’à dire que cela avait été particulièrement fabuleux, mais il s’était révélé être un bon amant. Pendant deux secondes, elle envisagea d’aller l’aborder histoire de voir s’il voulait remettre ça, avant de secouer la tête en soupirant. Elle n’allait pas s’abaisser à ce genre de procédés. Et, après tout, elle n’était pas en mal d’amour comme certaines. Qui plus est… ce n’était pas avec l’Italien qu’elle avait envie de passer un peu de temps. L’Islandaise pinça les lèvres, vida sa bouteille et s’apprêta à s’en aller après l’avoir jetée quand une main tiède enveloppa la sienne. La voix de Max résonna à ses oreilles, l’encourageant à le suivre.

      « Hey, attendez ! C’est hors de question que je vo… WOW ! »


    Le cri lui échappa lorsqu’il la tira, l’entraînant dans son sillage. Les iris bleutés de la jeune pharmacologue étaient rivés au sol ; le Sud-Africain faisait de si grandes enjambées qu’elle était obligée de trottiner pour ne pas se faire traîner. Et croyez-le ou non, mais trottiner avec des talons aiguilles relevait de l’exploit. Deux ou trois fois, elle se sentit trébucher et dû redoubler d’efforts pour ne pas s’étaler de tout son long. Ses doigts se crispèrent, serrant ceux du lieutenant avec une force surprenante. Pendant de longues minutes, elle se retrouva donc forcée de suivre la cadence de Max et elle se surprit à réprimer un rire étranglé. A quoi jouait-il, bon sang ? D’abord il disparaissait - sûrement à cause de son travail, ce qui lui ôtait toute culpabilité - mais ensuite il réapparaissait pour la kidnapper, la faire courir dans les couloirs comme s’ils étaient poursuivis ou espionnés par quelque chose. Son esprit bouillonnait littéralement.
    Au moment où elle se préparait à s’arrêter en pleine course, il s’immobilisa, posa ses mains sur ses hanches et lui intima de se « laisser faire ». Elle ouvrit brusquement la bouche, prête à lui répliquer d’aller se faire cuire un œuf d’Ikran, lorsqu’il ajouta « nous sommes surveillés ». Son sang se figea dans ses veines ; par qui ? par quoi ? comment ?


      « Maintenant ! »


    Son regard pâle ne cessa d’aller et venir entre le visage du militaire et leurs pieds - loin d’elle l’idée de lui marcher dessus par mégarde après tout - tant et si bien qu’elle n’avait toujours par remarqué qu’il guettait les caméras. Elle n’avait d’ailleurs pas remarqué ce détail depuis qu’il était revenu. Au bout d’une dizaine de pas de danse, ils s’immobilisèrent définitivement. Encore sous le choc de ce qu’il lui avait dit, la jeune femme ne faisait pas attention au regard qu’il posait sur elle. Elle s’efforçait de ne plus du tout bouger, attendant un signal qui ne vint pas. Elle le regarda se rapprocher, sentit sa main sur sa joue, et se rendit compte qu’elle frissonnait. Était-ce lui qui produisait cet effet sur elle ? La proximité qu’ils avaient, l’attirance qu’elle éprouvait pour lui… tout cela devait jouer. Jóhanna se fixa. Elle observait son visage se rapprocher dangereusement du sien. Que voulait-il ? N’étaient-ils pas surveillés ? Plus il se rapprochait, plus son cœur s’accélérait. Son sang battait si fort dans ses oreilles qu’elle n’entendait plus que ça. Des ombres bleutées et violettes marquaient les traits du Sud-Africain. Cette étrange lueur émanait de derrière elle, et la jeune femme devina qu’ils se trouvaient devant une de ces énormes baies vitrées que la Tortue arborait. L’activité incessante de son cerveau se retrouva court-circuitée dès qu’il effleura ses lèvres. Chaud. Froid. Frisson. Paralysie. Les bras le long du corps, elle se laissa tout d’abord faire, surprise de ce baiser qui prenait une ampleur fiévreuse. Mais, bientôt, elle se surprit à se redresser, collant son corps au sien, tandis que ses mains partaient à l’exploration. Bras, dos, nuque, cheveux, rien n’échappait à leur curiosité dévorante. Où allaient-ils, à s’embrasser ainsi dans un couloir désert ? La jeune pharmacologue dû se faire violence pour stopper ce qui avait commencé, laissant échapper un faible gémissement lorsqu’elle s’écarta. Ses iris fuyant les siens, elle passa sa langue sur ses lèvres engourdies, se racla doucement la gorge et demanda d’un ton vague :

      « Ahem… Nous sommes surveillés ? »


    Pour ne pas tomber une nouvelle fois dans ses bras, elle s’efforça de ne pas le regarder. Règle numéro un, la plus importante, ne pas croiser son regard. Règle numéro deux, essayer de faire abstraction de ses mains sur son corps. Règle numéro trois, tenter de reprendre un visage normal. Règle numéro quatre… Elle se mordilla la lèvre inférieure en constatant qu’elle était toujours trop proche de lui, et que ses mains restaient résolument dans le dos du militaire. Adieu, règle numéro quatre.
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Max Willsdorff
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MessageSujet: Re: Surveillance rapprochée | Pv. Jóh Surveillance rapprochée | Pv. Jóh I_icon_minitimeDim 13 Juin - 15:01

    Complètement dominé par ses pulsions, le Sud-Africain s’était laissé aller. Max se donnait dans ce baiser avec passion. Sa main avait quitté la joué de la jeune femme pour partir à l’assaut de ses cheveux, avant de finalement se reposer sur son cou. Jóhanna semblait également apprécier le moment, cédant aux attentes du militaire. Insistant, son autre main se contenta de passer dans le dos de l’Islandaise pour coller leurs deux corps. L’homme faisait complètement abstraction de ce qui pouvait bien pouvoir se passer autour d’eux, dans ce couloir désert. Ce fut la jeune qui mit fin au baiser, lui rappelant à juste titre qu’ils étaient surveillés. C’est alors que Max se rendit compte de son comportement, et qu’il s’était complètement laissé submergé par ses émotions. Il l’avait presque kidnappée devant un attroupement de groupies, devant le reste des Pandora’s Box et de quelques badauds qui traînaient en salle commune. Mais il n’en avait cure. Il l’avait ensuite traîné jusqu’ici pour pouvoir l’embrasser. Gêné, il trouvait la situation totalement embarrassante, néanmoins, il remarqua que même si Jóhanna ne semblait pas pouvoir le regarder dans les yeux, ils ne quittaient pour autant leur étreinte.

    « Je .. euh .. désolé. Veuillez m’excuser pour ces manières peu recommandables. »

    Ses excuses étaient pitoyables. Max devenait presque timide, et s’il n’avait eu la peau tannée par le soleil Sud-Africain, il était fort probable qu’il rougissait presque. Cependant, ses yeux fouillèrent la salle, puis désigna d’un coup de menton une caméra de surveillance. Il lui devait des explications, après tout ….


    « O’Connell. Mon second au poste de sécurité. Il nous a surpris tout à l’heure, durant votre pause par le biais des caméras. Et lorsque je vous ai retrouvé à la fin du concert, j’ai remarqué qu’une caméra me suivait. Je savais qu’il y avait un angle mort ici, et puis … »

    Plus il s’excusait ou tâchait de faire comprendre son comportement, plus le Sud-Africain avait l’impression de s’enfoncer complètement. Paradoxalement, il conservait le vouvoiement qu’il portait à l’Islandaise, alors qu’après leur deuxième baiser échange, on aurait pu croire qu’ils pouvaient alors se tutoyer.

    « Et puis … »

    Max pestait intérieurement contre lui-même. On eut dit un collégien mettre les pieds dans le plat en essayant de séduire quelqu’un pour la première fois. Le Sud-Africain ne cessait de se répéter à quel point il était un idiot, et qu’il avait probablement tout foutu en l’air. Néanmoins, une de ses mains replaça une des mèches blondes de la jeune femme qui s’était logée sur son visage. Jóhanna ne le regardait toujours pas, comme si elle était gênée de ce qui venait de se passer. Max, comme il l’avait fait deux jours auparavant, lui releva délicatement le menton à l’aide de ses doigts, plantant son regard dans le sien.

    « Et puis je mourrais d’envie de vous embrasser .. » avait-il finalement conclut.

    Ses yeux ne quittèrent pas un instant les siens. Un fin sourire comblé et charmeur vint naître sur le visage du Sud-Africain. Malgré l’avertissement de la recrue deux jours plus tôt, Willsdorff était bel et bien tombé dans les filets de la jeune femme. Elle avait su le séduire, lui avait même offert un baiser avant de le planter, juste ce qu’il fallait pour le faire craquer. Mais il semblait bien que ce petit jeu ne marchait pas qu’en sens unique. Max avait ressenti un des frissons de la jeune femme –tout comme il en avait éprouvé- et il savait qu’il lui plaisait. Ne voulant en aucun cas la brusquer ou la forcer, le Sud-Africain, après avoir caressé du bout des doigts la joue de la jeune femme, se désengagea à contre cœur de l’étreinte qu’ils formaient.

    Après tout, Max se disait qu’il s’était peut-être un peu emporté, peut-être même qu’il s’était trompé sur toute la ligne. Il s’était en effet laissé complètement aller. Veillant à rester hors du champ des caméras de surveillance, il avait reculé doucement, ne pouvant quitter du regard Jóhanna. Des reflets violacés et bleutés parcouraient son visage, dansant sur le corps de l’Islandaise au gré du vent qui passaient dans la végétation pandorienne. Elle était tout simplement sublime.

    Ne sachant trop comment réagir –Max avait toujours été un peu maladroit- il se contenta de rester immobile, la dévorant du regard. A cet instant, il la désirait plus que tout, et ses yeux devaient probablement traduire cette envie. Oh, il ne lui jetait pas un regard affamé, non, mais bel et bien celui d’un homme séduit. Le Sud-Africain ne savait pas quoi dire, et il cherchait désespérément ses mots.
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MessageSujet: Re: Surveillance rapprochée | Pv. Jóh Surveillance rapprochée | Pv. Jóh I_icon_minitimeDim 13 Juin - 15:53

    Que se passe-t-il lorsque deux personnes se plaisent ? Elles se sentent attirées l’une vers l’autre, comme si l’attraction qu’elles éprouvaient les aimantait, et elles en viennent à faire des choses surprenantes. Si Jóhanna avait déjà cédé à ses pulsions lors de relations sulfureuses, elle n’en restait pas moins étonnée de ce qui venait de se passer. Deux jours plus tôt, elle embrassait le Sud-Africain, le plantant là avec une dose suffisante pour lui donner envie de revenir, et aujourd’hui, il la kidnappait presque pour aller l’embrasser dans un couloir désert. De la part d’un homme autre que lui, elle aurait qualifié ce comportement d’ « affamé ». Néanmoins, le regard qu’il portait sur elle n’était pas le même ; certes, elle y voyait sans mal son désir, mais elle voyait aussi qu’il ne voulait pas la brusquer. Pis encore, elle devinait dans son attitude qu’il avait presque des remords de l’avoir emmenée sans lui expliquer de quoi il en retournait.
    Le regard de la jeune Islandaise avait beau demeurer fuyant, elle finit par réprimer un sourire amusé et charmé. Pourtant, elle aurait dû lui en vouloir. Ou tout du moins mettre les points sur les i. Elle aurait dû lui faire comprendre qu’elle n’était pas un jouet… Et en profiter pour s’en aller. Pourquoi ? Parce qu’il la terrorisait. Littéralement. D’habitude, il lui était aisé de lire sur le visage d’un représentant du sexe masculin. Que ce soit des instincts primaires ou des pensées, elle arrivait généralement à comprendre où ils voulaient en venir. Et elle-même ne disait jamais non à un peu de bon temps - après tout on s’amuse comme on peut. Seulement elle ne comprenait strictement rien aux sentiments, aux désirs, du lieutenant Willsdorff. Et ça, ça lui fichait la trouille.


      « Vous vous faites espionner par vôtre second ? C’est plutôt… étrange. » lâcha-t-elle lorsqu’il lui donna les raisons de leur escapade.


    Se faire espionner, ou en tout cas filer, par son second, ça ne devait pas arriver à tous les militaires. D’ordinaire, il suffisait que le plus gradé dise de cesser, et ça prenait fin. Sauf qu’avec Max, les choses devaient être plus compliquées. Il agissait avec un certain relâchement quand il s’agissait des règles, et elle aurait dû s’attendre à ce qu’il fasse de même quand à ses relations avec ses coéquipiers.
    Vous vous souvenez de la règle numéro un ? La plus importante de toutes qui stipulait qu’il ne fallait surtout pas qu’elle croise son regard ? Hé bien vous pouvez lui dire adieu. Dès l’instant où il s’empara délicatement de son menton, comme il l’avait fait lors de cet après-midi qu’ils avaient partagé, elle sentit qu’elle ne pourrait pas résister plus longtemps. Chaque fois que sa peau entrait en contact avec la sienne, elle avait l’impression de s’enflammer. Comme s’il y avait une réaction chimique qui dépassait l’entendement qui se produisait dès qu’il la touchait. Jóhanna pinça les lèvres, ses iris pâles rivés aux siens. Il mourrait d’envie de l’embrasser ? Un sourire amusé et gêné s’inscrit sur son visage. Elle avait tout fait pour qu’il ressente ça, après tout. Le Sud-Africain se détacha doucement, allant même jusqu’à reculer pour marquer une distance entre eux. La jeune femme poussa un soupir, collant son dos contre la baie vitrée et posant les paumes de ses mains contre le verre frais. Un doux rire lui échappa.


      « Vous êtes vraiment… surprenant, Max. Et totalement imprévisible. »


    Elle porta son regard malicieux sur lui puis, brusquement, tendit la main pour l’attraper par son haut de treillis, et l’attira de nouveau contre elle.

      « Cessez de vous excuser, lieutenant Willsdorff. »


    Elle releva la tête pour l’embrasser avec passion. Dieu bénisse les talons aiguilles, car sans eux elle serait obligée de se hausser sur la pointe des pieds. Elle caressa doucement le visage du militaire de sa main libre, l’autre toujours agrippée à son vêtement, avant de la laisser se perdre dans ses cheveux. Mais si leur baiser était enflammé, elle ne se jetait pas pour autant sur lui. L’endroit était trop peu intime pour qu’elle se laisse totalement aller. Le souffle court, elle se sépara quelques instants de lui, un sourire aux lèvres.

      « Ce n’est pas vraiment l’endroit pour… »


    L’Islandaise ne termina pas sa phrase, son regard bleuté perdu dans celui de Max. Malgré le fait qu’ils soit plus proches, elle n’était toujours pas passé au tutoiement. Et cela la surprenait un peu ; elle qui était rapidement familière avec tout le monde… Jóhanna caressa du bout de l’index les lèvres du lieutenant, à la fois pressée de recommencer et légèrement gênée par l’endroit. Le couloir avait beau être désert, cela n’excluait pas le fait que quelqu’un passe. Elle pencha un peu la tête sur le côté.

      « Je vous aurais bien invité autre part, mais vu que vous êtes en service… » fit-elle d’un ton taquin et déçu.
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MessageSujet: Re: Surveillance rapprochée | Pv. Jóh Surveillance rapprochée | Pv. Jóh I_icon_minitimeDim 13 Juin - 22:01

    Devant lui, Jóhanna s’était adossée à la baie vitrée, posant ses mains contre celle-ci, le fixant de ses deux beaux yeux bleus. Dans l’attente d’une réponse, d’une quelconque réaction de la jeune femme, Max trouvait le temps incroyablement long, les secondes interminables, comme ci le temps avait suspendu son envol. Cependant, le Sud-Africain ne pouvait détacher son regard de celui de la jeune femme, captivé par ses deux prunelles. Comme depuis le début de leur petit jeu – et même si Max voulait faire croire le contraire- ce fut l’Islandaise qui eut le dernier mot. Poussant un soupir, un rire s’échappa finalement de sa gorge. Comment devait-il le prendre ? Se moquait-elle ? Ainsi, il était « surprenant » et « totalement imprévisible ». Bon, ça, il pouvait s’en douter depuis qu’elle l’ait vu faire du golf sur Pandora en chemise à fleurs. Mais lorsqu’il sentit la main de la jeune femme agripper son treillis et l’amener vers elle, ses tempes battirent la chamade. Docilement, Max se laissa faire, laissant apparaître un petit sourire sur son visage.

    Leurs corps s’épousèrent parfaitement. Désormais, le Sud-Africain était bel et bien fixé sur les intentions de l’Islandaise, et c’est avec un plaisir non dissimulé que Max se laissa aller dans son baiser avec Jóhanna. Tandis que les mains de la jeune femme parcouraient dans une course effrénée son visage et ses cheveux ,les siennes se posèrent docilement sur les hanches de Jóh, l’une d’entre elles se permettant même un lascif mouvement de va-et-vient. Néanmoins, même si cet instant lui paraissait irréel, Max avait l’impression qu’elle se retenait, comme si elle se sentait mal à l’aise. De l’idée qu’il se faisait du personnage, ce ne devait pas être le cas, mais pourtant, quelque chose semblait la freiner. Malgré leur passion dévorante, ils finirent par se séparer, chacun arborant un sourire satisfait et comblé sur leurs lèvres.

    Max rejoignait Jóhanna sur le fait qu’un couloir n’était peut-être pas le lieu approprié pour se laisser aller à ce genre d’ébats. N’importe quel membre de l’expédition revenant du concert, ou ayant le sommeil difficile pouvait les surprendre. Certes, les couloirs étaient déserts, et ils entendraient probablement quelqu’un arriver de loin, mais sait-on jamais. Et la carte de la prudence était la meilleure à jouer. Par exemple, si l’officier tombait nez à nez avec l’un de ses supérieurs hiérarchiques, il ne donnait pas cher de son matricule. Willsdorff se reconcentra sur l’Islandaise, qui entre temps continuait à jouer avec lui. Max ne put retenir un petit rire, amusé par la situation. Plongeant à nouveau son regard dans le sien, l’index de Max vint tapoter légèrement une fois le nez de la jeune femme.


    « Vous êtes une incroyable tentatrice, Jóhanna … » avait-il eu pour seule réponse, un sourire amusé pointant sur ses lèvres.

    Bien sûr qu’il l’aurait suivi. Plutôt deux fois qu’une même. Mais il avait ses obligations. Et même si Max était du genre laxiste, il n’était pas du genre irresponsable. Lorsqu’il avait des tâches à accomplir, il les effectuait du mieux qu’il le pouvait, et avec brio généralement. Ce qui lui permettait d’échapper à certaines remontrances de la part de ses supérieurs et d’effacer son côté nonchalant et légèrement insubordonné. Même s’il mourrait d’envie de suivre la jeune femme et de laisser une nouvelle fois ses émotions prendre le dessus, le peu de conscience professionnelle qu’il lui restait prirent le dessus, à raison. Les mains du Sud-Africain quittèrent les hanches de la jeune femme pour agripper les siennes, caressant du pouce le dos de celles-ci.


    « Malheureusement, comme vous le savez, j’ai des obligations .. »

    Inutile d’enfoncer le couteau encore un peu plus et d’expliquer le pourquoi du comment. Surtout que la jeune femme savait pertinemment de quoi voulait parler le militaire. Devant l’air déçu – et irrésistible au passage – de Jóhanna, Max ne put s’empêcher de poser un baiser dans le cou de celle-ci, comme s’il voulait lui remonter le moral. L’officier put alors profiter durant un court instant du parfum de l’Islandaise, qui se dégageait de son cou. Une fragrance noble et poudrée, mariant à merveille sensualité et chaleur. Un descriptif olfactif qui allait à merveille avec la personnalité de la diététicienne. Un brin espiègle, également …. Quittant le refuge de son cou, leurs regards se croisèrent à nouveau.

    « Cependant, je peux toujours vous .. « escorter » jusqu’à vos quartiers, si vous n’êtes pas attendue ailleurs. Sait-on jamais, la route n’est peut-être pas sûre. »lâcha-t-il amusé, un petit sourire espiègle sur ses lèvres.

    Max mourrait d’envie de rester auprès de Jóhanna . Mais, il s’était déjà absenté bien longtemps du poste de garde, et malheureusement, comme le disait l’adage, toutes les bonnes choses ont une fin.Bref, il leur faudrait être patients, d’autant plus qu’ils n’avaient pas non plus une éternité à attendre. Juste une nuit et une demi-journée à patienter avant de se retrouver.
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Jóhanna Paulsen2
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MessageSujet: Re: Surveillance rapprochée | Pv. Jóh Surveillance rapprochée | Pv. Jóh I_icon_minitimeMar 15 Juin - 23:35

    Tentatrice, elle ? Oh, si peu. Ou en tout cas, pas tout le temps. Elle savait aussi être calme et professionnelle lorsque son travail l’exigeait. Elle se révélait même étonnamment sérieuse parfois ; d’une façon telle qu’il était difficile de reconnaître en elle la jolie blonde qui se déchaînait sur scène certains soirs. Ses doigts vinrent attraper les quelques mèches fines qui s’étaient glissées devant ses yeux pour les remettre derrière ses oreilles. Elle esquissa un sourire triste lorsqu’il lui parla de ses obligations. Oui, elle savait parfaitement. Ça la décevait déjà bien assez de savoir qu’elle allait devoir se séparer de lui pour qu’il aille travailler, alors il était inutile qu’il aille plus avant dans les explications.
    Jóhanna se mordilla la lèvre lorsqu’il plongea dans son cou. Ses lèvres effleurèrent sa peau, lui arrachant quelques frémissements de plaisir. Il avait cet effet étrange sur elle, comme si chaque geste qu’il effectuait envers elle était empreint de douceur et de sensualité. Était-il conscient de l’effet qu’il avait sur elle ? S’était-il rendu compte qu’elle frissonnait dès qu’il la touchait et qu’elle devait se retenir pour ne pas se laisser aller dans ses bras ? Elle soupira doucement lorsqu’il s’écarta, non pas de soulagement parce qu’il s’éloignait d’elle, mais plutôt parce que les chatouilles qu’elle ressentait lorsqu’il était fourré dans son cou s’atténuaient finalement.


      « Il est vrai que les couloirs ne sont pas très sûrs ces derniers-temps… » un rire discret franchit le seuil de ses lèvres « Donc j’accepte volontiers que vous m’escortiez. Histoire qu’il ne m’arrive rien. »


    Elle ponctua sa phrase par un clin d’œil appuyé avant de céder une nouvelle fois aux désirs qu’il éveillait en elle en l’embrassant. Ses mains toujours dans les siennes, elle ne s’autorisa qu’un bref instant. Leur baiser ne fut pas enflammé, mais plutôt doux. Comme celui des « au revoir ». Avec un arrière-goût qui laissait présager quelque chose de plus qu’une séparation. Une sorte de « premier échantillon » calme et raisonnable. Jóhanna tourna ensuite légèrement la tête pour déposer un ultime baiser sur sa joue avant de glisser son bras gauche sous le sien avec un sourire malicieux.

      « Nous y allons ? Je vous laisse ouvrir la marche, Max. » lâcha-t-elle en désignant d’un bref mouvement du menton la caméra.


    Après tout, c’était à lui de décider s’il voulait ou non passer directement devant. S’il le faisait, son second comprendrait certainement qu’il avait profité de cette faille sans pour autant savoir précisément ce qu’il s’était passé – même s’il était aisé de le comprendre. Et si le militaire exécutait de nouveau son petit jeu de pas, il devrait trouver une réponse à la question qui l’accueillerait à son retour au poste de surveillance : « Où étiez-vous ? Vous n’apparaissiez plus aux écrans, lieutenant. » Libre à lui de répondre ou pas, mais il risquerait de s’attirer des ennuis s’il ne le faisait pas. Attendant qu’il se décide, la jeune femme se mit à jouer distraitement avec la manche du treillis de Willsdorff.
    Elle s’efforçait de ne pas penser à l’après. Quand ils allaient se quitter, quand elle allait s’appuyer contre la porte de sa chambre en le regardant s’éloigner. Puis, elle rentrerait, se débarrasserait de ses talons aiguilles et de sa robe noire à l’aide de gestes las, pousserait des soupirs par intermittence et, après avoir passé dix minutes à fixer le plafond sans parvenir à trouver le sommeil, elle se lèverait pour aller travailler sur son ordinateur portable en priant Eywa pour ne pas avoir de panne de courant. Brusquement, l’Islandaise resserra sa prise autour du bras du Sud-Africain, l’empêchant de faire un mouvement quelconque, et se remit à l’embrasser. Ou plus exactement, elle déposa des baisers le long de son menton, avec lenteur et application, les paupières closes pour lui refuser l’accès à ses pâles iris.


      « Et si nous restions ici ? Ce serait si grave que ça ? Vous êtes débordé de travail ? On, pourrait, passer, un, peu, plus, de, temps, rien, que, tous, les, deux, … » susurra-t-elle à son oreille, appuyant sa dernière phrase de baisers de plus en plus proches de ses lèvres, avant de poser délicatement les siennes par-dessus. « Vous ne voulez pas, Max ? »


    Elle ouvrit les yeux, vrillant de son regard bleuté ses yeux, ancrant ses prunelles profondément, comme une supplique muette. C’était peut-être triste à dire, voire même étonnant, mais Jóhanna refusait de quitter ce beau lieutenant. Pas maintenant. Pas tout de suite. Pas comme ça.
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Surveillance rapprochée | Pv. Jóh Vide
MessageSujet: Re: Surveillance rapprochée | Pv. Jóh Surveillance rapprochée | Pv. Jóh I_icon_minitimeMer 16 Juin - 13:38

    Max ne mentait pas quand il disait que les couloirs étaient peut-être dangereux. Enfin, peut-être un tout petit peu, après tout. Plusieurs signalements de personnes s’étant perdus étaient arrivés aux différents postes de garde. En effet, certains, encore désorientés par le voyage de cinq ans et leur arrivée sur Pandora, arrivaient à se perdre dans les couloirs de la Tortue. Et puis sait-on jamais. Quoi qu’il en était, toutes les excuses étaient bonnes à prendre pour le Sud-Africain afin de grappiller toutes les secondes possibles pour les passer en la douce compagnie de l’Islandaise. Tant qu’à faire, autant joindre l’agréable à l’utile !

    Jóhanna se plia au petit jeu du militaire, acceptant son escorte en le gratifiant d’un sourire et d’un clin d’œil amusés. Elle céda également à la tentation en embrassant une nouvelle fois le Lieutenant. Max savoura le goût différent de ce baiser, un goût plus .. délicat. Il y avait certes moins de passion, moins de fougue, mais il pouvait relever une certaine note de tendresse et d’affection. Un baiser qui en appelait obligatoirement un autre, un de ces baisers qui vous laissent un goût sur les lèvres, un goût qui vous enivre et qui vous pousse à vouloir recommencer. C’était un de ces baisers que lui avait laissé la jeune femme quelques jours plus tôt, un de ces baisers qui l’avait poussé à vouloir à tout prix la revoir. La jeune femme vint passer son bras autour du sien, s’y agrippant, son visage éclairé par un sourire empli de malice et de satisfaction. Lui désignant la caméra d’un coup de menton, ils semblaient prêts à reprendre la route.

    L’officier pensait à ce curieux d’O’Connell probablement penché sur ses moniteurs, mû par une inébranlable curiosité et qui devait être en train de rager, et de se demander ou était passé le petit couple. Il les avait bien entendu vu quitter la salle commune précipitamment, mais avait ensuite perdu leur trace grâce à la ruse de Willsdorff. Cette petite « traque » devait l’amuser au plus haut point. Ce vieux grigou avait probablement perdu leur trace, et devait attendre impatiemment le moment ou ils réapparaitraient sur les caméras de sécurité. De toute façon, O’Connell devait probablement surveiller les couloirs des chambres du personnel, étant donné qu’il n’y avait pas de caméras dans les dites-chambres. S’il y avait bien un endroit ou ils devraient passer, c’était bien là.

    Bras dessus-dessous, alors qu’il allait effectuer le premier pas vers les quartiers de la jeune femme –tant pis pour les caméras-, Max se sentit attiré par la jeune femme, qui le retenait, s’accrochant à lui fermement. Docile, le militaire se laissa faire et fut surpris lorsque l’Islandaise lui sauta à moitié dessus pour couvrir son menton, ses joues de baisers. Le Sud-Africain savourait le moment avec délectation, fermant les yeux pour en profiter au maximum. Les rouvrant, il surprit le regard bleuté de Jóhanna planté dans le sien. Comment voulez-vous refuser quelque chose à une femme lorsqu’elle vous regarde ainsi. C’était tout simplement inhumain, et la diététicienne savait jouer de ses atouts. Amusé, il regarda sa montre,


    « Je ne peux malheureusement que vous promettre qu’une dizaine de minutes avant de devoir vous raccompagner … » lui avoua-t-il sur un ton déçu.

    Lui aussi rêvait plus de temps avec la jeune femme. Mais leur rencontre s’était tout simplement déroulée au mauvais moment. En effet, dans une petite demi-heure, Willsdorff devait effectuer la relève des différentes gardes à travers la Tortue. Une tâche ennuyante, mais qu’il se devait d’exécuter.


    « Tâchons donc de profiter du peu de temps qu’il nous reste comme il se doit … » avait-il chuchoté au creux de l’oreille de l’Islandaise.

    Ajoutant les gestes à la parole, Max se lova contre la jeune femme, passant ses mains dans le dos de celle-ci. Il profita de l’image de Jóhanna entre ses bras durant quelques secondes, avant d’essayer de rétablir la balance pour la couvrir de baisers à son tour. Méthodique, Max commença par poser un doux baiser sur le front de l’Islandaise, avant de descendre. Passant tour à tour par le lobe de son oreille, ses joues, son menton ou encore son cou, c’est comme si le militaire voulait cartographier le visage de la jeune femme à l’aide de ses lèvres. Il en gardait ainsi sur le bout de celles-ci le parfum délicat de Jóh’. La contemplant à nouveau en silence, le dos de sa main vint caresser la joue de la belle blonde, avant qu’il ne pose un baiser sur ses lèvres étirées. Ils profitaient tout simplement de l’instant. C’est alors qu’un bruit de pas se fit entendre dans le couloir. Mettant fin à leur baiser, Max se pencha légèrement pour voir ce qui arrivait, sans toutefois réussir à apercevoir quelque chose. Se retournant vers la jeune femme, il lui dit simplement :


    « Nous devrions y aller… »

    Ce n’était pas qu’il avait peur de se faire surprendre par un badaud en compagnie de Jóhanna, mais si jamais c’était l’un de ses supérieurs qui faisait une crise d’insomnie, il était cuit …
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Jóhanna Paulsen2
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Surveillance rapprochée | Pv. Jóh Vide
MessageSujet: Re: Surveillance rapprochée | Pv. Jóh Surveillance rapprochée | Pv. Jóh I_icon_minitimeMer 30 Juin - 13:30

    Quand elle avait demandé à Max de rester un peu plus longtemps avec elle, elle avait fait en sorte qu’il cède à son caprice affectif soudain. Elle avait mit toutes les chances de son côté, de sorte qu’il n’arrive pas à lui refuser quelques minutes de plus. Néanmoins, cela ne lui avait pas empêché d’éprouver une certaine tension pendant le bref silence qui suivit sa demande. Le fait qu’il soit en train de travailler, cela pouvait jouer en sa défaveur. Pourtant, elle aurait dû se douter que, même si le Sud-Africain ne lui avait pas paru très raisonnable – preuve que faire du golf en chemise à fleurs sur Pandora n’était absolument pas une marque de sérieux – il ne prendrait pas le risque de passer plus de temps avec elle. Après tout, il était peut-être laxiste mais pas au point de ne pas faire son travail… Elle se mordilla avec nervosité la lèvre inférieure.

      « Je ne peux malheureusement que vous promettre qu’une dizaine de minutes avant de devoir vous raccompagner … » finit-il par lâcher.


    Elle nota avec une satisfaction peu masquée le désappointement qui perçait dans le ton de sa voix. Finalement, il ne voulait apparemment pas la quitter aussi rapidement, lui non plus. Un sourire ravi étira ses lèvres à sa seconde phrase, tandis qu’elle refermait ses paupières sur ses iris bleutés, profitant à son tour des baisers qu’il lui donnait. Parfois, Jóhanna se surprenait à réprimer un rire lorsqu’il s’approchait un peu trop d’une zone chatouilleuse, ou à laisser échapper un soupir empli de désir, alors que son corps se tendait brusquement. Elle pinça les lèvres, rejetant un peu la tête en arrière, et laissa ses mains parcourir avec lenteur et douceur le dos du militaire. Elle aurait voulu rester là plus longtemps, tout comme elle aurait souhaité l’avoir pour elle cette nuit. Qu’il ne retourne pas travailler et qu’il reste là, tout près d’elle, comme à cet instant. Elle aurait voulu que les bruits de pas dans le couloir ne retentissent pas, mais n’ayant aucune prise sur la réalité, elle ne pouvait que subir avec une moue maussade les évènements.
    L’Islandaise acquiesça rapidement lorsque Max lui conseilla de filer à l’anglaise. Mais s’ils partaient en sens inverse, ils seraient visibles de dos, ce qui n’arrangeait pas leurs affaires. Elle fronça les sourcils, réfléchissant à toute allure, et posa un index sur la bouche du soldat, le tirant vers une zone d’ombre et lui intimant du regard de ne pas bouger. S’ils se faisaient prendre tous les deux, il en prendrait pour son grade. Alors que si elle allait seule voir qui se promenait encore à cette heure, il ne lui arriverait strictement rien. Elle détourna à contrecœur les yeux de Max, un sourire amusé illuminant brièvement son visage face à son regard intrigué, et s’avança d’un pas déterminé vers le coin du couloir… manquant de percuter un Lorenzo désarçonné. Jóhanna lui jeta un coup d’œil intrigué : il ne semblait pas être ivre, alors pourquoi était-il seul dans un couloir désert ? Ou étaient passées ses groupies ? Elle croisa les bras sur sa poitrine, la tête penchée sur le côté.


      « Lorenzo ? Ça ne va pas ? »
      « Ah, Jóh ! Si, si, ne t’inquiètes pas pour moi… bon je dois filer ; bonne nuit ! » s’empressa-t-il de dire en prenant la poudre d’escampette.


    Elle le suivit des yeux, totalement perdue par la réaction de son musicien, et secoua la tête en se tournant vers l’endroit où elle avait laissé le lieutenant.


      « Max ! Max, c’est bon. » chuchota-t-elle en faisant des gestes pour qu’il vienne. « Je ne sais pas ce que Lorenzo avait, mais ce n’était que lui et il est parti. Vous pouvez me raccompagner maintenant… Si vous en avez toujours envie, cela va de soi. »


    Appuyant sa dernière phrase d’un clin d’œil, elle reprit sa position initiale – à savoir près de lui, ses bras glissés autour du sien – et laissa sa tête reposer contre son épaule. Les yeux dans le vague, elle le laissa les mener à bon port. Après tout, elle était en présence d’un militaire, que pouvait-il lui arriver ? Sauf si un Thanator surgissait en brisant les baies vitrées – ce qui était, notons-le, tout bonnement impossible puisqu’elles étaient plus résistantes que des vitres standard et que l’animal en question chassait en pleine forêt – elle ne courrait aucun danger.

      « Votre second doit être en train de nous observer si je ne me trompe pas ? » fit-elle, ses iris pâles se tournant vers l’une des caméras. « Ou en train de chercher sur tous les écrans où nous nous trouvons. »


    Jóhanna fit courir ses doigts le long du bras du Sud-Africain, savourant sa présence pendant les quelques minutes qui leur restait.

      « Et ça ne vous dérange pas d’être espionné ? Vous pourriez trouver un moyen de faire en sorte qu’il regarde ailleurs non ? »


    Son ton malicieux et l’éclat joyeux dans ses prunelles contredisaient l’air faussement sérieux qu’elle venait de prendre. Mais en un sens, se savoir « épiée » par un soldat un peu trop curieux, cela la mettait quelque peu mal à l’aise. Tout comme cela l’amusait, parce qu’elle se disait qu’il n’y avait rien de mal. Néanmoins, une petite voix lui rappelait douloureusement que Max ne devait pas être là, et qu’il risquait des représailles si ledit second n’était pas bienveillant. Égarée dans ses pensées, elle fut surprise de voir qu’ils étaient déjà dans le couloir qui menait aux chambres, et ainsi que l’heure des au revoir avait sonné. L’Islandaise baissa la tête, et remit en place une de ses longues mèches blondes.

      « Je peux continuer seule, maintenant. Je vous fais prendre assez de risques comme ça… Loin de moi l’idée que vous soyez mit à pied pour avoir traîné avec moi… »
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Max Willsdorff
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MessageSujet: Re: Surveillance rapprochée | Pv. Jóh Surveillance rapprochée | Pv. Jóh I_icon_minitimeSam 3 Juil - 0:39

    Alors que le bruit des pas se rapprochait de plus en plus, Jóhanna et Max avaient à prendre une décision. Alors qu’ils s’apprêtaient à prendre la poudre d’escampette, le Sud-Africain se laissa mener par la jeune femme, qui avait posé un index sur ses lèvres, lui intimant l’ordre de se taire et de se laisser faire, par la même occasion. L’Islandaise avait probablement sa petite idée. Le militaire avait confiance en elle, et il se laissa faire sans demander son reste. Jóh’ l’amena vers un recoin du couloir plus obscur et plus ombragé que le reste, dans lequel Max se confondrait parfaitement avec le décor s’il ne bougeait pas ou ne se faisait pas remarqué. Il avait compris ou voulait en venir la ravissante diététicienne et il la laissait docilement mettre son plan à exécution.

    Tendant l’oreille, l’officier essayait de savoir qui cela pouvait bien être. O’Connell ou un des plantons qu’il aurait envoyé vérifier la position de Willsdorff ? Probable, mais le Lieutenant aurait sûrement entendu un échange radio indiquant l’ordre de mouvement, ou du moins les différents comptes-rendus de la part du préposé au casse-pipe. Max se concentrait, tâchant de faire abstraction de ce qui pouvait bien l’entourer pour se concentrer uniquement sur la conversation qui se déroulait non loin de lui. Il ne parvenait pas à tout entendre, juste certaines bribes. Il avait néanmoins compris le mot ‘Lorenzo’. Il n’existait pas deux cent ‘Lorenzo’ sur la Tortue et le Sud-Africain en déduisit tout naturellement qu’il devait s’agir du musicien du groupe Pandora’s Box, l’ami de Jóhanna. Tout danger était écarté, ce n’était donc pas un des supérieurs ou collègue du militaire qui aurait pu éventer l’affaire ou pire encore, faire monter tout ceci au conseil de discipline. Bien qu’ils auraient pu s’en sortir en baratinant un peu si jamais ils s’étaient fait surprendre, Max aurait bien évité de rencontrer l’un de ses supérieurs. Mais que pouvait bien faire l’Italien à une heure aussi tardive dans les couloirs ? Surtout que lorsqu’il l’avait croisé après le concert, peu avant que le Sud-Africain ne « kidnappe » Jóhanna, Lorenzo avait l’air plutôt bien entouré. Max n’eut pas le temps d’y réfléchir plus que la jeune femme l’interpella en chuchotant, indiquant que la voie était libre. Prudemment et discrètement, le militaire sortit de sa cachette, se retrouvant vite au bras de la Belle.


    « On l’a échappé belle … » lâcha-t-il en jetant un coup d’oeil vers le couloir, comme pour s’assurer que la voie était belle et bien libre. Jóhanna s’était accrochée à son bras, et Max se contenta de la regarder, puis de lui sourire gentiment avant de lui répondre sur un air amusé. « Tâchons de prendre notre temps sur le chemin du retour, voulez-vous ? »

    Après tout, autant en profiter au maximum. Sentant les bras de l’Islandaise accrochés au sien, Max se sentait bien, heureux . Il y avait désormais un certain temps qu’il n’avait pas éprouvé ce genre de sentiments, ou même vécu ce genre de moments. C’est pourquoi l’officier savourait pleinement le moment présent. Ils se dirigeaient en silence vers les appartements de la jeune femme. Max, lui, était quasiment coupé du reste du monde. Fort heureusement, sa radio n’émettait pas. Mais il y avait fort à parier que O’Connell les avait retrouvé sur les écrans de surveillance.

    « A l’heure qu’il est, il doit probablement nous avoir retrouvé … »avait-il avoué en se tournant pour vérifier une des caméras. « Ne vous inquiétez pas, je lui en toucherai deux mots à mon retour. Cela dit, n’étant pas derrière lui, je ne peux pas assurer qu’il ne se serait pas en train de désobéir aux ordres donnés ou aux remarques faites. Cela dit, en matière d’obéissance, je ne crois pas être la bonne personne pour en parler … » lui avait-il avoué sur un air amusé, avant de se pencher pour poser un bref baiser sur sa joue. « Il fait sûrement ça par curiosité, ou bien tout simplement parce qu’il s’ennuie … bien que cela me dérange, je dois admettre qu’il n’est pas du genre à aller moucharder ensuite. »

    Et puis, il y avait fort à O’Connell avait probablement arrêté de les surveiller depuis qu’il avait découvert ou deviné ce qu’il se passait entre la séduisante pharmacologue et le militaire. Non pas qu’il ait autre chose à faire de plus intéressant, mais ce n’était pas dans le genre du sous-officier de s’attaquer aux affaires des autres. Encore moins de celles d’un de ses supérieurs. C’est lorsque Jóhanna s’arrêta qu’il remarqua qu’ils étaient arrivés dans le couloir des différentes chambres. Max ne pût s’empêcher d’arborer une moue déçue, mécontent d’être à destination, qui impliquait forcément un « au-revoir » et une séparation. Lorsque la jeune femme lui déclara qu’elle pouvait retourner seule jusqu’à ses quartiers, Max ne put s’empêcher de lui sourire. Au point ou il en était, ce n’était pas ça qui allait changer les choses. Reprenant la marche, il la tira doucement vers lui, passant sa main dans la sienne pour continuer la marche. Autant profiter jusqu’au bout de cet instant. Mais ils ne pouvaient retarder l’échéance et le petit couple finit par arriver devant la porte de Jóhanna. C’était la deuxième fois en quelques jours qu’ils avaient à se séparer et Max trouvait ceci plutôt difficile. Face à elle, il la fixait dans les yeux, contemplant et admirant son visage, comme s’il voulait se le rappeler. Il finit toutefois par déposer sur ses lèvres un baiser suave, plein de promesses. Il n’était pas passionné comme les premiers qu’il avait bien pu faire, mais il transmettait un autre message, tendre et doux, plein de promesses. Willsdorff se sépara à contre-cœur de l’étreinte qui les liait, avant de prendre la parole, d’un ton déçu et peu enjoué.

    « Nous y voilà … » Il y eut un cours silence gêné durant lequel l’Islandaise put entendre le militaire réprimer un soupir. « Je .. la relève de la garde a lieu à 17 heures demain … autrement dit, je devrais être libre vers 18 heures, le temps de tout régler. Et j’ai une journée de libre à l’issue .. enfin … si jamais vous .. vous n’êtes pas occupée, faites-moi signe, d’accord ? »

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