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"Le feu ça brûle"... mais le soleil aussi! [Opal]

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Aleksei Lieven
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"Le feu ça brûle"... mais le soleil aussi! [Opal] Vide
MessageSujet: "Le feu ça brûle"... mais le soleil aussi! [Opal] "Le feu ça brûle"... mais le soleil aussi! [Opal] I_icon_minitimeMar 21 Sep - 15:23

Suite de ce post



Aleksei précéda Opal dans les couloirs, avant de lui ouvrir galamment la porte de l’infirmerie. Il n’était pas de service à cette heure-ci, aussi l’infirmerie était-elle occupée par l’un de ses collègues, à qui il lança gaiement :

Salut ! Ne te dérange pas, je ne fais qu’emprunter une des salles d’examens, je ne t’apporte même pas de travail.

Faisant signe à la jeune pilote d’entrer dans l’une des salle réservée à l’examen des patients, le médecin la suivit, la laissant s’installer sur le lit tandis qu’il se tournait vers l’ordinateur qui trônait dans la salle, allumant la machine d’un geste du pouce avant de se laisser tomber dans la chaise à roulettes. Tournant le dos à sa patiente, il s’examina brièvement dans l’écran d’ordinateur avant de faire la grimace, puis de se tourner vers Opal, à qui il demanda d’un air sinistre.

Alors ? Dites-moi la vérité, soyez cruelle s’il le faut : est-ce que je suis irrémédiablement décoiffé ?

Etant donné que le Russe avait les cheveux très courts, et que ses mèches n’avaient pas bougé d’un iota, la question était complètement stupide. Mais cela contribuerait, le jeune homme l’espérait un peu, à faire oublier un peu à la jeune femme qu’elle se trouvait à l’infirmerie, histoire de dédramatiser la situation. Aleksei l’avait remarqué, très peu de gens étaient à l’aise dans les hôpitaux, où les salles médicalisées. L’odeur, les souvenirs douloureux, la peur de l’inconnu ? Il n’en savait rien, mais une chose était sûre : un patient complétement terrorisé était difficile à soigner. Certes, Opal ne paraissait pas le moins du monde apeurée, mais qui sait, elle pouvait très bien le cacher, non ?
Le médecin appela sur l’écran le dossier médical de la jeune femme, avant de se relever en soufflant dans ses mains pour les réchauffer. Il n’allait pas lui faire deux fois le coup des doigts froids, quand même !


Déjà, tranquillisez-vous, je n’avais rien d’autre à faire aujourd’hui. Et puis, quand je suis en train de m’occuper de quelqu’un, je déteste l’abandonner pour d’obscures raisons de planning. Quand j’étais interne, je faisais souvent plus d’heures que prévus, mais j’aime savoir ce que deviennent mes patients. Vous voulez bien enlever votre haut ?

Demanda-t-il avant de taper quelques touches sur l’écran, laissant le dossier médical de la jeune femme défiler devant ses yeux, histoire de se le remémorer sans se tromper. Il avait certes une bonne mémoire, mais parfois, un détail peut faire toute la différence ! Il se tourna vers la jeune femme avant de commenter.

Ne vous inquiétez pas, je n’ai aucunement l’intention de vous séquestrer pour vous obliger à vous soigner, et je conçois que si ça vous arrive souvent, vous devez en avoir ras-le-bol que tout le monde s’inquiète pour une petite brûlure. Je m’excuse d’avance, du coup, de devoir vous examinez pour si peu.

Aleksei tapa quelques notes, bien conscient que l’IA était pourtant capable de noter le moindre de ses mots pour les inscrire sur le dossier, mais il préférait amplement faire ça à l’ancienne. Peut-être parce que taper lui-même lui permettait de mieux se rappeler, et d’être sûr de ce qu’il avait écrit… quoiqu’il en soit, il délaissa ensuite le côté paperasse pour revenir vers la jeune femme, enfilant une paire de gants avant de s’approcher d’elle pour examiner la brûlure plus en détail qu’il ne l’avait fait sur le pont extérieur de la Tortue.

Je sais que le Docteur Kalani s’occupe plus spécialement de vous, alors n’oubliez pas de lui dire que je suis un gentil médecin, d’accord ?

Plaisanta Aleksei, avant de poser ses doigts sur la peau très pâle de la pilote. Évidemment, elle s’exposait le moins possible au soleil, ce qui était plutôt logique. Il prit bien garde de ne pas toucher la plaie, mais même dans ce cas-là, il sentait la chaleur qui émanait de la brûlure à travers ses gants.

N'hésitez pas à me dire si je vous fais mal. Ca fait longtemps que vous connaissez votre allergie?

Renchérit le jeune homme, ses doigts délimitant le contour de la zone atteinte. Il craignait un peu que la brûlure ne se propage sur une zone plus étendue, mais apparemment, ce n'était pas le cas : seul l'endroit éclairé par le soleil avait morflé, au millimètre près. Un peu de crème calmerait sans doute les douleurs, une simple crème apaisante, voir une crème qui limiterait la sensation de démangeaison qui ne risquait pas de survenir un peu plus tard.
En cherchant dans le dossier, il trouverait peut-être la réponse à la question qu'il venait de poser à Opal. Mais le contact humain était encore une des prérogatives du médecin, et Aleksei préférait largement converser avec la jeune pilote qu'avec son ordinateur.
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Opal Hendrix
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MessageSujet: Re: "Le feu ça brûle"... mais le soleil aussi! [Opal] "Le feu ça brûle"... mais le soleil aussi! [Opal] I_icon_minitimeSam 25 Sep - 21:46

Aleksei accepta de s'occuper de son coup de soleil – en fait, elle s'en doutait, mais cela ne l'empêcha pas de se sentir mal à l'aise de devoir réquisitionner son temps comme ça. Bon bien sûr, si elle avait dû aller au quartier des Avatars, elle aurait dérangé des gens tout autant, mais ce médecin-là n'était pas spécialiste de son unité, donc cela la gênait un peu plus. Elle essaya de chasser ses remords en se disant que cela ne devait pas déranger trop Aleksei – du moins essayait-elle de s'en persuader. Elle rajusta un peu son vêtement du mieux qu'elle put, le remercia sobrement pour son aide et le suivit à l'intérieur de la Tortue. Elle sourit en voyant sa satisfaction manifeste à se débarrasser de l'exopack et ôta le sien non sans soulagement, se rendant compte qu'elle était beaucoup mieux sans.

Après une brève marche silencieuse à travers les couloirs du camp de base, ils arrivèrent à l'infirmerie. Elle était presque déserte – toujours bon signe songea Opal – à l'exception d'un collègue qu'Aleksei salua avec bonne humeur. La pilote fit de même, avec plus de sobriété, puis suivit le jeune homme dans une des salles d'examen. Là, elle s'installa sur le lit réservé aux patients et attendit pendant qu'Aleksei allumait l'ordinateur. L'endroit ne la mettait pas spécialement à l'aise, sans lui plomber le moral non plus ; en fait elle était plus gênée de se retrouver seule avec Aleksei dans un lieu clôt cette fois que d'être dans l'infirmerie, d'autant plus que les raisons de sa présence ici n'avaient rien de grave. De plus elle n'avait pas de souvenirs traumatisants liés aux hôpitaux ; son père était y était mort, certes, mais tout cela semblait appartenir à un passé nébuleux situé à des années lumière de l'infirmerie au décor fonctionnel dans laquelle elle se trouvait à présent. Et dans un sens, c'était la vérité.

Aleksei se chargea de détendre l'atmosphère en balançant une phrase si incongrue qu'Opal en resta bouche bée. La vision de l'air tragique du médecin acheva de la déstabiliser et elle ne put s'empêcher de laisser échapper un éclat de rire, vite réprimé par une main sur ses lèvres. Partagée entre la surprise et l'amusement, elle ne savait guère comment réagir. Le jeune homme devait sans doute avoir l'habitude des gens inquiétés par les environnements hospitaliers et essayait de la mettre à l'aise ; mais cette attitude et cette spontanéité, Opal n'y était pas habituée. Mais elle trouvait cela agréable, cette façon de sortir les choses comme elles lui passaient par la tête la détendait. Elle qui avait l'habitude de toujours rester aux aguets et de s'inquiéter de faire un impair, avait l'impression qu'avec Aleksei, elle pouvait se permettre de parler aussi librement que lui, et cette pensée lui arracha un frisson qu'elle ne put définir. Elle était tentée de baisser sa garde mais sa méfiance n'en était que plus vive ; elle le connaissait si peu, après tout. Il incitait plus facilement que les autres à s'ouvrir, et c'était ça qui était dangereux. Elle ne pouvait pas savoir si elle pouvait lui faire confiance et y résister était plus difficile qu'avec quelqu'un d'autre. Sa surprise passée, elle se ressaisit et secoua la tête, non sans sourire. Elle n'était pas capable de répondre à la plaisanterie, aussi s'en abstint-elle.

Lorsqu'il entreprit de la rassurer sur les éventuels remords qu'elle pourrait avoir à lui demander de venir ici, elle s'exprima cependant.


- C'est juste que vous n'êtes pas du tout obligé de le faire, malgré ce que vous dites je suis certaine que vous pourriez employer mieux votre temps libre que de soigner un coup de soleil. Alors merci, fit-elle sincèrement, sachez que j'apprécie.

Lorsqu'il enchaîna en lui présentant ses excuses, elle secoua violemment la tête.

- Ah non, ne vous excusez pas, c'est moi qui vous ai demandé ! N'en parlons plus, ne nous sentons pas obligés de faire des politesses.

Elle se rendit compte de sa franchise un peu brusque, s'étonna d'avoir répondu cela ce qui la fit un peu rougir. Elle réalisa alors qu'il lui avait demandé d'ôter son haut, ce qui se fit qu'accentuer son piquage de fard, avant qu'elle ne se reprenne d'une claque mentale. C'est un médecin, c'est son métier, ne pas être gênée, des soutient-gorges il a dû en voir son quota. Néanmoins chez Aleksei la barrière entre médecin et camarade était plus mince que chez les autres soigneurs qu'elle fréquentait, même si sur la Tortue tout le monde était plus ou moins proche vu les circonstances ; enfin passer du bavardage à l'examen médicale en si peu de temps était inédit. Opal se trouva trop prude et enleva donc résolument son haut qu'elle posa à côté d'elle, s'efforçant d'arborer une attitude nonchalante.

Aleksei se pencha sur son épaule avant de lancer une plaisanterie à propos de Saona. Opal se contenta de sourire ; comme si quelqu'un pouvait douter de la sympathie du médecin. A moins qu'il n'ait une grosse face cachée, c'était quand même une personne des plus agréables à fréquenter. La pilote se laissa examiner sans rien dire, regardant ailleurs et essayant de penser à autre chose qu'à la proximité physique entre eux. Il lui demanda depuis quand elle avait ce problème de photosensibilité ; il devait l'avoir lu dans son dossier mais essayait probablement de meubler la conversation.


- Depuis toute petite, je ne me rappelle pas avoir vécu sans, en fait. A cause des problèmes de couche d'ozone, tout le monde se protège du soleil, aussi ça ne s'est peut-être pas vu tout de suite ; mon père était très pointilleux sur ce sujet et je ne sortais pas beaucoup de toute manière.

Elle se tut, mal à l'aise d'en avoir dit autant ; elle renonça cependant à s'excuser pour cela, comprenant que c'était idiot et qu'Aleksei attendait probablement avec bonheur un sujet de conversation sur lequel rebondir, qu'elle venait de lui offrir complaisamment.
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Aleksei Lieven
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MessageSujet: Re: "Le feu ça brûle"... mais le soleil aussi! [Opal] "Le feu ça brûle"... mais le soleil aussi! [Opal] I_icon_minitimeVen 1 Oct - 12:59

Détendre l’atmosphère en disant la première chose, ou presque, qui lui passait par la tête, c’était l’une des spécialités d’Aleksei. Il devait l’avouer, ses bêtises tombaient rarement à plat : une fois de plus, sa stratégie marcha, et Opal se mit à rire, sans doute plus devant l’incongruité de la phrase qu’à cause du pouvoir comique du médecin, mais qu’importe. La pilote secoua la tête et lui sourit, sourire que le jeune homme lui rendit gentiment avant de se mettre au travail. Il avait l’impression, peut-être erronée, que l’espace d’un instant, la méfiante Opal avait lâché du lest, et cela le rendait plutôt fier de lui. Il avait toujours milité pour qu’une confiance, sinon une proximité s’installe entre lui et ses patients, et ce genre de petit moment de complicité suffisait pour lui égayer sa journée.

La jeune femme le remercia à nouveau de prendre le temps de l’examiner alors qu’elle n’avait rien de grave, et quand Aleksei s’excusa de devoir prendre le temps de l’examiner, ce qui devait arriver à la jeune femme bien plus souvent que la plupart des autres membres de l’expédition de par sa connexion avec un Avatar, Opal ne le laissa pas faire plus longtemps, jugeant qu’il était inutile que l’un et l’autre passe leur temps à s’excuser.
Un peu surpris de la véhémence de la douce jeune femme, le médecin haussa les épaules avec amusement, et fit mine de ne pas remarquer qu’elle avait rougit brusquement. Inutile de la mettre mal à l’aise, maintenant qu’ils avaient à peu près détendu l’atmosphère, en lui faisant remarquer que quelques couleurs sur ses joues lui donnaient un air adorable de gamine surprise en flagrant-délit.
Comme il s’en doutait, la brûlure n’avait donc rien de grave : un peu de crème, et il n’y paraîtrait sans doute plus dans quelques jours. Ses gants enfilés, Aleksei s’attaqua délicatement au nettoyage de la brûlure, avant d’y appliquer la crème apaisante, tout en continuant à bavarder avec la jeune femme. Le silence le mettait assez mal à l’aise, surtout quand il n’avait pas lieu d’être, et Opal avait une conversation agréable, quand elle sortait de sa réserve.

La jeune femme répondit à sa question, et bien que, comme elle devait s’en doutait, la réponse figurait sur son dossier médical, le médecin y vit l’occasion de développer un peu plus la conversation. Il se doutait un peu que tout savoir sur les gens, par leur dossier médical, alors qu’eux ne connaissaient rien sur vous était un peu étrange, aussi en général, essayait-il d’obtenir les renseignements en discutant plutôt qu’en allant les dénicher sur le dossier de ses patients.
Enchaînant, le jeune médecin demanda.


C’est vrai que ce genre d’allergie se détecte assez tard, les enfants étant exposés le moins possible. Quoique personnellement, si ma mère avait voulu m’éviter de sortir, elle aurait probablement dû me séquestrer dans la maison. Vous avez grandi où ?

Aleksei termina ce qu’il était en train de faire, avant de saisir la crème apaisante, puis en enchaînant sur une nouvelle question.

Vous n’avez pas d’allergie connue à la crème apaisante, je suppose ? Je vous fais grâce du nom scientifique.

Plaisanta-t-il, avant de reprendre.

Remarquez, on apprend parfois beaucoup plus en restant à la maison qu’en sortant dehors : je n’ai fait carrière ni dans le football, ni dans l’escalade. Pourtant, je grimpais bien… Mais bon, ce n’est pas le sujet.
Vous avez eu de la chance d’avoir un père aussi attentif à votre sécurité : pas mal d’enfants ne peuvent pas en dire autant.


Fit remarquer Aleksei, avant de se lever pour aller chercher quelque chose dans l’armoire à pharmacie qui se trouvait contre l’un des murs de la pièce, laissant tomber ses gants sur le plateau de soin tout en disant à la jeune femme :

Ne vous inquiétez pas, trois minutes, et j’en ai fini avec vous !

Après, il ne lui resterait plus qu’à écrire l’incident sur le rapport médical de la jeune femme : ses collègues du pôle Avatar remarqueraient sans peine la brûlure, et il voulait éviter à Opal de se faire examiner une seconde fois.
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MessageSujet: Re: "Le feu ça brûle"... mais le soleil aussi! [Opal] "Le feu ça brûle"... mais le soleil aussi! [Opal] I_icon_minitimeDim 10 Oct - 13:28

Maintenant qu'elle s'était lancée dans les sentiers risqués de la conversation personnelle, Opal allait devoir s'y tenir jusqu'au bout. Peut-être que pour une fois, cela lui ferait du bien de parler un peu d'elle, même si c'était au compte-goutte. Le problème avec Aleksei était qu'il semblait bien du genre à l'encourager à parler ; bon, elle verrait bien, elle ne comptait pas non plus se lancer dans des informations vitales. A propos de son pays d'origine, elle répondit :

- Au Canada, dans diverses grandes villes. Il n'y avait donc rien d'intéressant dehors à part des buildings et de la saleté, sans compter que le climat n'a rien d'agréable dans ces régions, mais vous devez savoir ce que c'est, ajouta-t-elle en souriant, se souvenant que le médecin venait de Russie.

Les résidences du colonel Hendrix étaient vastes et luxueuses ; Opal n'avait rien d'une enfant turbulente ou agitée, elle n'avait pas éprouvée le besoin d'aller gambader dans la nature... Quelle nature ? Rien de ce qui se trouvait à l'extérieur n'encourageait à l'exploration. Elle s'était donc trouvé bien dans les appartements. Le colonel, conscient de lui faire mener une vie un peu recluse, l'avait emmenée dans les quelques dernières stations du pays où on pouvait sortir et voir quelques arbres ; elle en gardait un bon souvenir malgré les couches de crème solaire et les inquiétudes de son père. Elle s'arracha à sa rêverie lorsqu'Aleksei lui demanda sur le ton de plaisanterie si elle était allergique à la crème apaisante.


- Euh, non...

Se rendant compte qu'il n'était pas sérieux, elle essaya de se rattraper :

- Ca serait quand même un comble. Une seule allergie est déjà bien assez pénible comme ça.

Le contact de la crème sur sa peau lui fit un peu du bien, apportant un certain rafraîchissement plutôt agréable. Elle capta l'odeur caractéristique du produit, tellement connue qu'elle agissait comme une sorte de madeleine de Proust. L'élancement dans son épaule diminua jusqu'à devenir suffisamment supportable pour qu'elle puisse bouger sans être gênée.

Elle hocha la tête à la remarque sur son père, ne pouvant guère faire autre chose qu'approuver. Oliver Hendrix avait été un bon géniteur, faisant ce qu'il pouvait pour que sa fille ne souffre pas trop d'une existence solitaire ou de l'absence de mère. Elle se contenta d'une réponse évasive :


- Oui, mon père était quelqu'un de bien. Et puis l'avantage d'être fille unique, j'imagine.

Enfin ça, peut-être qu'elle avait des demi-frères ou soeurs, elle n'en savait rien puisqu'elle ignorait complètement ce que sa mère était devenue. Après réflexion, elle décida qu'elle ne voulait mieux pas le savoir.

Aleksei s'éloigna pour aller chercher elle ne savait quoi, aussi attendit-elle patiemment qu'il revienne avec la dernière phase de son traitement.
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MessageSujet: Re: "Le feu ça brûle"... mais le soleil aussi! [Opal] "Le feu ça brûle"... mais le soleil aussi! [Opal] I_icon_minitime

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